2007/12/17

Retour d'outre-tombe

*** Scoop ***

Non je ne suis pas morte et ce blog non plus d'ailleurs.

Ma dernière session universitaire a simplement été beaucoup plus intense que je n'aurais pu l'imaginer et je n'ai pas su trouver le temps pour venir entretenir ce blog.

Mais bon, voilà, je reviens en forte avec un petit vidéo (pour les gens majeurs seulement) qui m'a fait sourire.

Trouvé sur YouTube, une fausse pub immitant l'esthétique bien connu (et franchement efficace) des publicités de Mac pour iTunes / iPods et compagnie. Le pire, c'est que j'avais déjà vu le gadget en allant dans un sex shop avec V.

C'est ce que ça fait quand on mélange le sexe et la technologie?

2007/08/29

Le début d'un cycle, la fin d'un autre

Aujourd'hui, mini soeur, 5 ans, commence la maternelle.

Un grand moment pour lequel elle se préparait depuis une semaine déjà; l'escapade fabuleuse au Bureau en gros avec papa pour acheter cartables, sac, crayons et cahiers ayant été le moment le plus fort de sa quête préparatoire au monde scolaire.

Conversation avec ce même papa, hier au téléphone, qui me révèle que la petite puce a extrêmement hâte à sa première journée.

Pas étonnant, juste à voir la façon dont ses yeux brillaient lorsqu'elle m'a fièrement montré son sac à dos rose, son cartable rose, sa boîte à lunch rose de Dora l'exploratrice, son coffre à crayons rose et son duo-tang saumon (trouvez l'erreur) le week-end dernier, j'imagine avec aisance l'état surexcité dans lequel elle devait se trouver ce matin.

Loulou commence donc aujourd'hui le grand cycle de l'éducation scolaire par lequel tous doivent passer. Et puis moi?

Bien je serais bachelière dans quelques mois...

Je m'apprête à finir ce qu'elle commence à peine.

En lui souhaitant toute la chance et le plaisir du monde.

2007/08/27

Besoin d'ondes positives

Une possibilité d'emploi étudiant qui pourrait lancer ma carrière.

Ça se joue demain, à 10h30, vous allez penser à moi?

Je vous en donne des nouvelles (dès que j'ai 2 minutes ou quand je vais re-avoir un ordinateur dans ma chambre...!)

(Toujours en attente de mon Dell rose.)

2007/08/14

Le plaisir des blondes

Bon, comme je vous le disait plus tôt, je suis en vacances et mes priorités ont dramatiquement changées depuis une semaine.

Voilà que j'aimerais maintenant dénoncer une grande injustice: celle des blondes qui doivent encaisser les réactions mitigées de leur entourage suite à l'expression de leur envie de se commander un tout nouveau inspiron de Dell dans le "rose flamant".

La réaction de tout le monde: "Tu trouves pas que ça ferait un peu trop Blonde et légale !?"

Pfff.

C'est bon. J'étais franchement tentée par le rose parce que je trouvais ça amusant, mais si c'est pour encaisser cette réplique à chaque fois que je sors mon portable de mon sac je vais y aller dans le "vert printemps".

Bleh.

De la superficialité

Être en vacances, c'est changer ses priorités et devenir obsédée par:

- Ses rêves à propos du deuxième vol totalement hypothétique dans son appartement (ah oui, parce que je ne vous l'ai pas dit, mais prendre 2 fois des antibiotiques en deux semaines et se faire chier avec les effets secondaires c'est pas assez pour moi, faut aussi que je me fasse défoncer LA JOURNÉE OÙ je tombe en vacances et que les voleurs partent avec mon ordi...);

- Ses romans: adhérer un peu trop aux différentes histoires ("Oh mon dieu, mais est-ce que Francesca a réellement fait un truc aussi vache à son amie!?");

- La température;

- Son bronzage;

- Ses pointes de cheveux: les observer constamment et les trouver toujours cassées, mais toujours repousser le moment où on va téléphoner au coiffeur parce que... bon... ça coûte cher hein!?.

Et j'en passe.

2007/08/09

Des nouvelles de ma bronchite

Les assidus de ce blog (ou encore mes amis proches) savent qu'aux dernières nouvelles ma bronchite (et ma petite personne) avait dû passer un sale quart d'heure. En effet, avec une première dose d'antibiotiques qui avait eu des effets dévastateurs sur mon système immunitaire.

Hors voilà, apparemment ce n'était pas assez pour la bronchite qui m'a fait le plaisir de réapparaître 3 jours avant LA FIN du premier traitement.

Oui oui. Cette bronchite est une vraie peste. Elle est même pas assez sympatique pour me laisser croire au traitement de Apo-Amoxi Clav jusqu'à la toute fin. Biatch.

Bref.

La semaine dernière, je suis donc retournée voir mon gentil médecin qui a constaté avec grand peine que la bronchite avait effectivement survécue. Qu'à cela ne tienne, il me tend immédiatement une autre prescription en me disant: "Ça c'est de la dynamite!"

Après un déglutissement pénible au son de cette invective, je ne peux m'empêcher de lui faire remarquer que, le premier traitement ayant laissé ma flore vaginale boîteuse et souffrante, je n'avais point envie de battre les records de la fille qui fait le plus de vaginites en un mois.

Le docteur regriffonne sur son papier en me prescrivant aussi une pilule miracle qui devrait me retaper le système reproducteur en moins de deux.

"On continue les pompes aussi", qu'il prend la peine de me dire.

Bon, là nous somme à une semaine de la fin de mon deuxième traitement à la dynamite et je dois dire que mon état semble s'être amélioré.

Peut-être est-ce les vacances et le fait que j'arrive à me claquer des 12h de sommeil qui aide beaucoup à mon rétablissement (je commençais à avoir hâte de quitter mon lieu de stage dont la température ambiante s'apparentait à celle d'un congélateur de boucherie.)

Je croise les doigts.

Si la bronchite revient, c'est le département de pneumologie du CHUS qui m'attends.

2007/07/27

Juste un petit état d'âme

Recevoir ses courriels tout mignons à Lui, au travail, ça fait toujours un énorme plaisir.

2007/07/26

Ah. My. God.

Ceux qui me connaissent bien savent que, quand il est question de télévision, s'il y a UNE émission québécoise qui me purge parce que je trouve qu'elle existe depuis BEAUCOUP trop longtemps et qu'elle gruge des fonds publics qui pourraient servir à produire d'autres émission plus créatives et innovatrices: c'est bien Virginie.

Hors, horreur, qu'est-ce que j'entends à l'émission de Radio-Canada de René Homier-Roy ce matin!? Bien oui, Virginie vient d'être signé pour encore 5 ans.

Bordel...

2007/07/24

I'm addicted to... les vidéoclips

Ok.

C'est pas la meilleure chanson ever, mais c'est le genre de concept de clip que j'aime bien.

C'est simple (en apparence!), mais tellement efficace.



Ils ont dû y mettre beaucoup de temps, c'est fou.

Pour vous mettre en appétit

Le menu de la cafétéria dans l'hôpital où je travail aujourd'hui:

...du foie avec du bacon.

Hum.

Suis-je la seule à trouver que servir du foie dans un hôpital, c'est de mauvais goût?

Bon appétit!

2007/07/23

Champignons et autres cultures bactériennes

À ce stade-ci, je n'ai plus d'orgueil.

Pour faire une rétrospective de mon état de santé (lamentable) depuis l'an dernier, suffit de dire que j'ai le système immunitaire à plat.

Tout ça a commencé par une malencontreuse grippe, attrapée au vol dans les rues du Vieux Québec à la fin de mon premier stage en avril 2006. L'innocente grippe a malheureusement décidé de dégénérer et le tout a finit en sinusite et en bronchite.

Un beau duo qui allait réussir à s'installer et à s'inscruster dans mon système, nécéssitant donc un premier traitement choc aux antibiotiques à l'été 2006. Deux mois à râler avant la première consultation chez le médecin, cela m'étais déjà apparu comme étant une éternité. J'étais très loin de me douter que j'allais rechuter quelques mois plus tard et que la bronchite (devenue chronique) allait perdurer bien au-delà d'une année complète.

Pour me débarasser de ma bronchite (et de sa meilleure amie le mucus!) j'ai donc mis en place certaines mesures simples:
- Du sommeil (j'ai pratiquement pas eu de vie sociale émancipée pour cause de fatigue intense);
- Du bon manger;
- De l'eau en masse;
- Des comprimés et sirops divers pour combattre la congestion des bronches;
- De l'activité physique (de longues marches et du Cardio-Latino).

Puis, je suis parfois passée par des mesures plus drastiques et des médecines alternatives louches ou pas:
- 3 consultations à la clinique de santé de l'université (où on a toutes les fois refusés de me redonner des antibiotiques, m'assurant que ça allait partir tout seul);
- 5 séances d'acupuncture;
- Un bouteille de sirop fortifiant pour le système immunitaire (produits naturels).

Mon système immunitaire affaibli, j'attrape au passage une verrue plantaire je-ne-sais-pas-où parce que je me promène jamais pieds nus sauf chez moi... Là je me dis que c'est vraiment chiant et je commence à me dire que je vais retourner chez le médecin pour réparer mon petit corps défectueux.

Mais le plus drôle, et là vaut mieux en rire que d'en pleurer, c'est certainement les 3 dernières semaines de ma vie où, le râlement ayant atteint son paroxysme en me donnant l'air d'une fumeuse invétérée de plus de 70 ans, je me suis présentée à la clinique de médecine d'urgence et où on m'a prescrit un package deal d'antibiotiques et de pompes.

C'est là que le fun commence.

Je suis toute excitée à l'idée de vaincre la bronchite une fois pour toute. Je me dis qu'avec mes antibios, le mucus va "en manger toute une" et que je retrouverais mes poumons de jeune fille.

Joie, allégresse et autres sentiments exprimant le bonheur accompagnent donc la prise de mon tout premier comprimé (c'est tout juste si je n'avais pas mis le Boléro de Ravel comme musique de fond question de bien vivre ce moment unique).

Les effets secondaires se font même attendre. Je suis au paradis.

Mais voilà, 2 jours plus tard les antibiotiques font bien leur travail et voilà donc que TOUTES les bactéries de mon corps sont mises à l'épreuve. Ma flore intestinale en mange un coup (je vous laisse imaginer les effets d'une telle chose), mais je me dis que tant que la flore vaginale va, tout baigne.

Au milieu de mon traitement (ce qui correspond au début de la semaine dernière) je sens que malgré une ingurgitation massive de yogourt, la flore vaginale flanche et meurt au combat. Les distinguée levures prennent le relais, me laissant souffrante et gémissante au sortir d'une douche où le doute n'étais plus: j'étais au prises avec une terrible vaginite à levures!

Dès le lendemain, je me mets donc au traitement trois jours Monistat en me disant que "là c'est vraiment le bout!" et en implorant le ciel de mettre fin à mes souffrances subito, presto.

Mais il ne faut apparemment jamais parler trop vite. Le vendredi, j'arrive chez mes parents. Toute fière de dire que mes pompes ne m'avaient pas donné de ce champignon nommé affectueusement "muguet de bébé" tel que prédit par l'infâme pharmacienne. J'osculte donc ma langue pour me prouver que tout va bien: horreur! Non, les champignons blanchâtres ne sont pas là, je me retrouve plutôt avec des petites pustules rouges qui représentent une forme de mycoses buccale que je ne connaissais pas.

Je panique un peu mais je retiens mes larmes. Là je me dis que c'est carrément écoeurant et je rage doucement en pestant contre la vie.

Je croyais que ça ne pouvait pas être pire? Erreur. Une dizaine de minutes plus tard je dévalle les escaliers en bois francs de la maison de mes parents sur les coudes qui saignèrent à la suite de cet incident.

Là je chiale en disant que "là là c'est vrai, j'ai vraiment eu une SEMAINE DE MARDE."

Convaincue que ça ne peut, encore une fois, pas être pire, je vais me coucher. Dès le lendemain je saute dans la douche pour m'apercevoir que... huummm... bien oui entre les fesses ça gratouilles et ça chauffe de façon dérageante quand je lave avec le savon. Un coup d'oeil dans le miroir pour constater que des champignons ont aussi décidé d'élire domicile sur mon corps accueillant. Là je trouve que ça commence à devenir franchement ridicule: me disant que j'allais bientôt n'être qu'un vulgaire vivarium ambulant à bactéries diverses.

Je pointe alors le ciel en pestant et en disant que "bon, les autres fois c'était pas vrai finalement, c'est MAINTENANT que ça peut pas être pire!"

Vous croyez?

Pas plus tard qu'hier (dimanche soir), des champignons un brin différent des deux autres types font leur apparition un peu plus haut mais toujours au niveau du bas-ventre, provocant lésions et saignements au passage. Quoi de plus agréable, hein.

Au téléphone avec V. hier j'ai juré que je ne dirais plus jamais que "ça peut pas être pire". Parce qu'apparemment, ça peut toujours aller plus mal... :P

Note à moi-même: rester positive. Pouhahahahahaha.

2007/07/20

Vidéo à haute teneur en caféine

Si vous aimez le café et les défis, cliquez ici.

2007/07/19

La faute aux poils...

Une collaboratrice à la radio de Radio-Canada à propos de la moustache de Patrick Masbourian:

"On dirait que c'est plus difficile de rire avec une moustache..."

2007/07/16

Ce qu'on aime le lundi (la suite)...

- Être au bureau, lire des procès-verbaux dans lesquels on traite de la pénurie de professionnels aux urgences en usant de jeux de mots douteux tels que: "Il s'agit d'arrêter immédiatement l'hémorragie, en ce qui concerne les départs d'urgentologues";

- Recevoir un courriel de Lui qui passe aux aveux et ne se la joue plus trop détaché;

- Penser à ce repas de poulet général Tao qu'on nous a promis et s'en délecter à l'avance;

- Faire rire les filles du bureau en portant des petits bas dans ses sandales (parce qu'il fait juste trop froid au bureau - satané air climatisé);

- Se dire qu'il ne nous reste que trois semaines de stage (!);

- Être excitée comme jamais en lien à l'éventualité d'un travail qui nous est peut-être offert à l'automne et qui nous permettrait de se rapprocher un peu plus de notre carrière de rêve, un peu plus rapidement que prévu (!!).

Et j'en passe.

Malgré la fatigue, le réveil mortel ce matin et les différents désagréments (hum hum) reliés à la prise massive d'antibiotiques contre la bronchite chronique, j'ai passé un très beau week-end.

Ce qu'on aime le lundi...

C'est se rendre compte qu'on a de nouveau accès à la Première chaîne de Radio-Canada sur son poste d'ordinateur.

Yeah!

Pouvoir écouter la radio pendant qu'on travaille, c'est tellement la joie!!!

2007/07/13

Y'en aura pas de facile

Entendu à l'hôpital (mon lieu de stage), où il est fréquent d'entendre à l'intercom les appels pour les différents "code" (un code correspond à une situation d'urgence particulière... ex.: code blanc = patient agité) et le lieu où les intervenants doivent se rendre le plus rapidement possible. On s'entend, nommer l'unité et/ou la salle où doivent aller les professionnels de la santé est impératif.

Aujourd'hui, ce qui nous est apparu comme étant un nouvel employé a tenté, tant bien que mal, de faire ses débuts à l'intercom:

- Code bleu tout le monde, code bleu.

30 secondes plus tard:

- Code bleu réanimation tout le monde, code bleu réanimation.

15 secondes après, visiblement embarassé mais tout de même crampé de rire:

- Euuuhh. Code bleu réanimation À LA SALLE DE L'URGENCE... Code bleu réanimation À LA SALLE DE L'URGENCE. Merci.

Cet incident n'a certainement pas manqué de nous faire rire, ma collègue de bureau et moi.

Comme à "Manon, tu m'inspires!"

Alors j'ai fait une Manon ou un Saskia Thuot de moi-même et j'ai décidé que le blog avait grand besoin de changements!

Les couleurs (beaucoup trop hivernales à mon goût, un peu trop sages) se devaient d'être revampées.

Alors voilà.

Un nouveau "En attendant la vraie vie" avec, au menu, des couleurs plus punchées, plus estivales, tellement plus marguarita-by-the-beach!

Toutefois, si vous aimez pas, laissez moi savoir. J'ai essayé de changer les couleurs sans trop nuire à la lisibilité. Je suis très ouverte aux commentaires (pertinents, constructifs!).

Bientôt, j'ajouterais même une photo en arrière-plan du titre de mon blog.

Oouuuuhhh. Oui. Je sais. Je deviens extravagante.

2007/07/10

S'exiler ou pas?

Huuumm...

Quand Rysette vous propose l'idée d'un voyage d'un mois en Europe après l'obtention de votre BAC en décembre, votre esprit vagabonde déjà, sac au dos, sur les doux chemins de ces pays ancestraux.

C'est un pensez-y bien.

J'ai quelques mois pour y réfléchir, au moins.

2007/07/08

Avoir hâte à ses vacances...

Quand ta famille est partie à Cuba et que ta mini soeur, pour te faire plaisir, t'as fait ce dessin "pour pas que tu t'ennuie"...


Bien t'as quand même pas si envie que ça de commencer ta semaine au bureau.

Bleh.

Mais merci quand même petite Loulou. :)

2007/07/06

Le chat sort du sac

Note à moi-même: always keep in mind that there's still plenty of fishes in the sea. And you sure know how to swim babe.

Quand Lui se garde une porte ouverte, pourquoi je n'aurais pas le droit de lorgner du côté de la sortie!?

Ah oui...

Parce que moi j'ai pas envie de prendre la porte et fuir en direction de la prochaine route.

Right.

Seconde note à moi-même: relire la première note, y croire, y adhérer, arrêter de m'en faire, croire en la vie et lui faire confiance.

2007/07/05

I'm so damn hot

On réalise parfois qu'il n'est pas vain de s'évertuer à donner des cours de natation à des enfants sommes toutes motivés quand on reçoit le courriel d'une maman qui nous réponds:

"Chère Kitty-4,
Oui 12h00 pour le cours c'est parfait! Pour répondre à ta question: Oui, elle a un cours de golf de 9h30 à 10h30. Par ailleurs, elle manifeste plus d'enthousiasme pour ses cours de natation avec toi que pour le golf."

Woaw.

Quelque part dans ma ville natale, il y a un professeur de golf qui se mord les doigts et s'arrache les cheveux en se demandant qui est la mystérieuse monitrice de natation que des millions d'enfants lui préfère.

Ok. J'exagère un peu.

Mais on a bien le droit de rêver, non?

Retour tardif sur un week-end chargé

Vous savez que vous avez eu un week-end coloré et bien rempli quand…

- Une amie vous a annoncé son mariage prochain (en septembre!) avec son copain (qui est aussi une de vos anciennes « fréquentations »);

- Vous vous sentez subitement, à 22 ans, vieille à l’idée d’assister à votre premier mariage d’amie;

- Une mini infection sous l’œil se déclare chez vous (question d’ajouter à la bronchite) en même temps qu’une HORRIBLE verrue plantaire décide d’élire domicile sur votre orteil alors que vous n'aviez JAMAIS eu ça de votre vie, que ça vous dégoûte au plus haut point et que vous avez décidé d'y faire la guerre coûte que coûte (!);

- Votre sœur de 13 ans se fout allègrement de votre gueule, allant même jusqu’à vous souhaiter « Bonne semaine! Prends soin de ta verrue! » quand vous quittez la maison de papa/maman, comme vous l’aviez jadis fait lorsqu’elle avait eu une verrue plantaire;

- Vous réussissez à franchir une étape importante dans votre vie d’aînée d’une famille de quatre enfants en obtenant la permission de l’inviter, Lui, à dormir dans le sacro-saint domicile familiale avec vous, dans votre lit;

- Lui s’insurge de façon plutôt mignonne parce qu’au fil d’une conversation vous lui avouez candidement que vous ne le retiendriez pas (pas la force de le faire) s’il décidait d’aller voir ailleurs;

- Toute votre famille s’énerve et fait le décompte avant leur départ pour Cuba… sans vous.

2007/06/28

Les jours de pluie

Non, pas question ici de la chanson du groupe Alfa Rococo (tout de même bien plaisante), mais plutôt de mon affection un peu étrange pour les journées de pluie.

Pourtant, je suis comme tout le monde, j’adore le soleil, les journées chaudes (mais euh, pas trop non plus parce que j’aime pas trop me brûler sur la céramique du plancher de mon appartement). J’aime l’été, le vent chaud qui fait remonter les jupes sur les cuisses, la crème glacée et la baignade.

Mais, étonnamment, les journées pluvieuses me mettent dans un état particulièrement intense de rêverie. Déjà, quand j’étais toute jeune et que la pluie frappait sur les fenêtres de ma classe à l’école, j’avais de la difficulté à suivre le professeur et, bien souvent, je préférais regarder les gouttes glisser sur le verre en laissant mes pensées divaguer.

Pourtant, j’adorais entrer en classe à l’occasion de ces journées sans soleil. Ces journées d’automne où les nuages ne se dissipent jamais et où, dès le matin, les lumières de l’école sont allumées. Ces journées qui faisaient râler les amateurs de ballon chasseur mais qui me plaisaient bien parce qu’on pouvait lire tranquillement dans le gymnase pendant la récréation. Ces journées où ça sentait les bottes d’eau et les imperméables mouillés dans les corridors de l’école. Ces journées qui se terminaient inévitablement par un bain chaud et un dodo au son de la pluie, encore, dont les gouttes résonnaient doucement contre la fenêtre de ma chambre.

Aujourd’hui, je suis au bureau, il pleut. Je n’ai pas de fenêtre mais je sors souvent pour regarder la pluie tomber, juste un petit peu, juste quelques instants.

Ça sent le mouillé dans les halls d’entrée.

Il fait sombre et c’est tranquille.

Deux minutes de sérénité dans mon éternelle folie.

2007/06/27

Un certain équilibre

Dans la vie il existe malheureusement des gens avec qui on s'entend mal et qui se permettent d'être condescendants et désagréables, questions de rendre ces rencontres obligatoires anodines au bureau plutôt pénibles.


Par contre il existe aussi des lits conçus à la base pour une seule personne dans lesquels on se retrouve deux et puis, en bout de ligne, "c'est pas mal mieux que le téléphone, ou pire, le courriel."

2007/06/21

Quand ça va mal...

... c'est toujours la faute à un homme. Ha ha ha.


La fontaine de Trévi se retrouve à sec!

2007/06/18

Phase anale

Dans la lignée des "tu sais que...", on peut dire que tu sais que tu travailles dans un hôpital quand le running gag depuis un mois consiste à introduire et à associer à toutes situations possibles le terme et/ou l'activité de l'irrigation du côlon.

2007/06/16

C'est une fête d'amis quand...

Pour savoir si tu te retrouve dans une fête d'amis de 5 ans (celle de ma mini soeur dans mon cas), il y a des signes qui ne démentent pas:

1. Tu t'es tappé la confection d'une dizaine de sacs cadeaux d'invités la veille;

2. Il y a une dizaine d'enfants ayant au plus 6 ans dans le salon;

3. La perruche est traumatisée;

4. On décide que c'est à toi de prendre en charge "le groupe" simplement parce que, dans ta formation de monitrice de natation, tu as appris à gérer un groupe;

5. La gestion de groupe t'amène évidemment à être l'accompagnatrice officielle des enfants aux toilettes (au moins, à leur âge, ils s'essuient seuls!);

6. Des petites filles t'abordent en te disant des choses passionnantes dans le genre: "Mon petit frère à moi il fait encore caca dans sa couche";

7. On te pose des questions pleines de sagesse telles que :"Si tu as 22 ans, est-ce que ça veut dire que t'es plus grande que la mère de ta soeur?";

7. Tu te retrouve avec une clownette du nom de Virgule dans ta maison;

8. Ta mère TE porte volontaire pour être l'assistante de Virgule;

9. Tu dois chercher les souliers d'une petite invitée parce qu'elle ne les retrouve pas seule (je veux dire... qui perd ses souliers dans un party où y'a pas d'alcool!?).

J'aurais pu aller plus loin, je me limite à 9 points.

Au moins, mini soeur a décrété que la journée d'aujourd'hui avait été "le plus beau jour de sa vie".

That's kinda sweet.

2007/06/12

Je regarde trop Youtube...

... mais j'ai vraiment aimé la série de vidéos des "2 hot girls in the shower".







Sans commentaire

Dans la lignée des trucs qu'on a pas nécéssairement envie de se faire dire, il y a certainement l'affirmation déclâmée par son accupuncteur:

"Mon dieu, il me semble que t'as l'air plus pochée que la semaine passée."


Et vlan! En plein dans l'estime personnelle. (Mais bon, j'ai le sens de l'auto dérision plutôt développé, alors ça va.)

2007/06/07

La moyenne des ours

Ce qu'il y a de bien en communications, c'est qu'on doit être polyvalents et arriver à comprendre toutes sortes de textes pour ensuite reformuler les choses afin de les rendre compréhensibles pour tout le monde.

Mais quand je lis dans un rapport que: "Les ventilo-convecteurs existants sont reliés à un refroidisseur de liquide l'hiver au lieu du compresseurs à vis", il m'arrive de me sentir désabusée et impuissante.

2007/06/06

Alléluia!

Entendu hier midi à ma table à la cafétéria:

"La crème hydratante, c'est un vrai don de dieu !!!"

2007/06/01

Des surnoms 90's style

Dans le cadre de mon travail, je dois lire un épais dossier de presse qui fait la revue des fusions dans les hôpitaux sherbrookois de 1994 à 1997.

Dans la page des lettres ouvertes de La Tribune du 14 février 1997, une femme écrit une lettre enflammée et qui signe affectueusement :

"De ta Valentine, ou si t’aime mieux de ton petit lagopède des montagnes."

Petite recherche sur Google pour m’apercevoir qu’un lagopède est un oiseau s’apparentant à une perdrix qui vit dans les montagnes et mange végétarien…

Tout ça m’a laissé (et a laissé ma collègue de bureau) bien perplexe. De tous les animaux prêtant leurs noms à des amants désireux de se donner « des p’tits noms d’amour », celui du lagopède alpin me semble le plus étrange.

À quand une lettre enflammée signée « ton p’tit bison chatouilleux », « ton antilope affectueuse » ou encore « ton bouc cajoleur »?


Bloody Friday?

Se coucher à 20h00 en s'enfilant deux Atasol parce qu'on a un mal de tête de la mort, c'est intense.

Se réveiller pas si reposée après une nuit de 11h avec toujours, en bruit de fond, les relents de ce mal de tête de la veille qui menace de reprendre à tout moment, c'est frustrant.

Je m'en vais en rencontre avec un architecte qui me voit comme "la stagiaire blonde qui sait pas écrire" (haha, ouais!). Il est mieux d'être gentil aujourd'hui le monsieur sinon ça va réellement foutre ma journée en l'air et il va y avoir des gens qui souffrent et du sang qui coule.

I know, I'm evil. Niark, niark.

(Non mais, tout ça relève plutôt du fantasme. Il va y avoir du sang qui gicle, mais dans ma tête seulement, rassurez-vous.)

À suivre...

2007/05/31

État d'âme

Je soupçonne les techniciens en informatique de mon lieu de travail de s'être rendu compte de mon utilisation de la bande passante pour écouter la radio de Radio-Canada en ligne.

Ça fait maintenant deux jours que je ne peux plus écouter l'émission de Christiane Charette de même que celle de Monique Giroux en travaillant...

Disons le: j'suis frue, baon.

Le jour où ils m'interdisent l'accès aux blogs, je hurle.

2007/05/30

Réflexion

J’ai fait de drôles de rêves cette nuit… (une habitude il faut croire).

Et puis quand je me suis réveillée une amie du secondaire est venue m’aborder sur MSN pour m’annoncer la mort d’un copain qui faisait partie de notre cercle d’amis quand j’étais à la polyvalente…

Simon c’était un jeune homme pas trop bavard qui parlait quand il le fallait et savait écouter les autres. En secondaire 5 il sortait avec une bonne amie à moi et je me souviens, au bal notamment, combien il était attentionné et sensible à son égard.

Une bonne personne. Honnête et authentique.

Selon l’article paru dans Le Nouvelliste, il se serait endormi au volant. Sa voiture a fait des tonneaux avant de s'immobiliser sur le terre-plein. En arrivant au CHRTR (Centre Hospitalier Régional de Trois-Rivières), le médecin a seulement pu constater son décès.

Mourir dans un accident de voiture à 22 ans, c’est bien désolant tout ça.

Ça devait bien faire plus de 3 ans que je ne l’avais pas vu ou que je n’avais pas trop entendu parler de lui.

Aujourd'hui j'ai une pensée pour lui, et pour sa famille et ses proches.

Justement, au début de la semaine, je regardais la
nouvelle publicité de la SAAQ. Sur le site web on y trouvait un reportage dans lequel un urgentologue parle des cas de traumas qui arrivent à son unité de soin après une collision en voiture. Une phrase m'avait frappée:"La durée d'un impact lors d'un accident automobile c'est de 100 millisecondes. C'est la vitesse d'un clin d'oeil. Alors tout va bien, un clin d'oeil plus tard l'impact est faite."



La vie ne tient qu'à un clin d'oeil.

2007/05/28

Noël en mai

Il y a quand même des choses drôles dans la vie. Comme de voir son père, excité comme un enfant de 5 ans qui se rue voir sous le sapin le matin de Noël, juste parce que vous avez reçu une cafetière italienne traditionnelle à espressos que votre amie V. vous a offert pour votre fête et que vous lui aviez promis qu’il pourrait l’essayer.

Nous sommes donc dimanche matin, 9h30. Mon père fait irruption dans ma chambre en ne prenant presque pas la peine de frapper. Il me regarde avec des yeux ahuris l’air de dire « N’as-tu pas conscience du grand moment que je m’apprête à vivre? Tu oses dormir encore? » Et il me dit :

Papa : Quoi? Tu dors encore?

Moi (confuse) : Bah… euh… oui. Mais j’allais me lever là.

Papa (qui cherche frénétiquement dans les sacs qui se trouvent sur mon bureau) : Tu l’as mis où le café que t’as acheté pour ta cafetière!?

Moi : Dans le sac là là…

Papa : Ahhhhhhh ouiiiii! Bon ben je t’attends en bas.

Moi : Euuuh. Ok, je me lève.

Je décide donc de me lever. Un peu perplexe quand au degré de bonheur que le visage de mon père affichait en tenant dans ses mains la demie livre de café Rainforest à mouture fine.

J’arrive à la cuisine alors que mon père se tient devant le four en train de remplir consciencieusement le filtre. Toujours avec cette étincelle d’enfant dans les yeux, il se tourne vers moi en disant :

Papa : Je dois remplir au complet?

Moi (pas tant réveillée) : Ben… je pense que oui.

Papa (qui ajoute encore plus de café) : O.K.!

Moi : Là je pense que tu vas trop en mettre.

Papa : Oh! Pardon.

Moi : T’as mis de l’eau dans le récipient du fond.

Papa : Oui!!!

Moi : O.K. … T’as enlevé l’étiquette sous la cafetière avant qu’on mette le tout sur le feu?

Papa (l’air de dire, « tu me prends pour qui? ») : Bien sûr! Je l’ai toute nettoyée aussi quand j’attendais que tu te lève.

Moi (un peu dépassée) : Ah… d’accord.

Papa (mettant la cafetière sur le feu) : Alors on doit mettre à feu élevé? On sait comment quand c’est prêt? Est-ce que la poignée va devenir brûlante?

Moi : Ben je sais pas hein… C’est la première fois que je l’utilise moi aussi. Mais feu élevé oui je pense et sinon la poignée est en silicone donc…

Papa (visiblement satisfait) : Ahhhh… ça fait de la p’tite fumée. Huuumm, j’ai hâte d’y goûter. On sait comment quand c’est prêt?

Moi : J’sais pas.

Papa (en frottant dans ses mains) : Quand ça fait plus de fumée j’imagine, quand ça ne boue plus.

Quelques minutes plus tard, alors que mon père est toujours en train de sautiller devant le four…

Papa : Ahhh je pense que c’est prêt!

Sur ces paroles il court chercher 2 petite tasses à café espresso que je lui avais données à un Noël précédant, mon père ayant toujours rêvé d’avoir une machine à café italienne (mais celle avec un mousseur à lait et tout là) sans jamais finalement s’en acheter une parce que ma mère lui disait tout le temps qu’il n’y avait pas de place sur le comptoir (ce qui est vrai, mais un peu triste et pathétique.)

Je l’ai regardé verser le liquide bouillant dans les tasses.

Je l’ai observé pendant qu’il prenait sa première gorgée.

Papa : Huuumm. C’est pas pire corsé. Ouais, ouais.

Il a bu sa première tasse et s’en est versée une deuxième.

Je me suis promis de lui ramener la cafetière une autre fin de semaine.

Parfois c'est si simple de faire plaisir à mon père.

2007/05/23

Think I care about you too

J'ai passé une partie de ma journée à me dire que tu m'appellerais certainement pour ma fête.

L'autre à me convaincre que tu ne m'appellerais pas.

J'ai mis les pieds dans mon appartement à 20h30, après une escapade nachos-daiquiri aux fraises-gâteau monstreux-cadeau d'anniversaire cool avec V.

J'ai fait semblant d'ignorer le téléphone, quoi, une minute. Puis je me suis ruée dessus pour vérifier l'afficheur: pas d'appel, pas de message sur la boîte vocale.

J'ai quand même voulu écouter la tonalité, juste pour voir si elle m'indiquerait que j'avais un message, juste pour m'assurer que mon afficheur n'était pas en panne.

Non. T'as pas téléphoné.

Je le savais, pourtant. Il y avait mon numéro dans mon nom MSN l'autre fois mais je suis certaine que t'as pas noté. Tu pourrais téléphoner à mon ancienne coloc féminine (Rysette), que tu connais bien, pour avoir mon nouveau numéro, mais peut-être qu'elle-même l'a pas noté... Alors tu pourrais téléphoner à V., elle le sait bien mon numéro elle, mais tu la connais pas vraiment. Tu connais pas son numéro en tous les cas.

Pourtant quand tu m'as dit lundi: "Bonne semaine beauté, je crois pas qu'on va pouvoir se parler cette semaine sur MSN parce que là où je déménage y'aura pas de connexion" et que je t'ai répondu "Bien tu m'appelleras si t'as envie de jaser!" t'as rien dit.

Tu m'as envoyé un sourire et deux bisous en "X" (les premiers depuis le mois qu'on se connaît!) Pas d'allusion au fait que t'avais ou pas mon numéro. Puis je me suis dit en fermant l'ordinateur "Il ne m'appellera pas".

Mais sur le coup, ça me faisait pas tant quelque chose. Un peu comme samedi soir dernier sur la terrasse de ce bar montréalais où entourée de mes gens je t'ai demandé dans l'oreille "Pourquoi je t'intéresse?" et que dans l'immédiat t'as pas su quoi répondre. Là je m'en foutais, parce que j'étais bien avec des gens qui m'aiment, parce qu'il était tard et qu'il faisait encore chaud, parce que j'avais bu un peu, mais surtout parce que y'avait ta main qui glissait sur le haut de mon dos et dans mon cou.

Non, sur le coup je pensais à notre soirée en tête-à-tête de dimanche soir à lundi. De cette soirée qui a été possible parce que t'as décidé de descendre de la grande ville avec moi, jusque chez moi, juste pour moi.

Je pensais au fait que dans la soirée t'as ramené sur le tapis cette histoire de "pourquoi je t'intéresse?" et que tu m'as répondu, cette fois, "because I care about you".

Je pensais à ce fou rire à cause d'une pub ridicule qui annonçait "tant de tentes montées" à la télévision. À toi qui me réveille doucement parce que je me suis endormie pendant le film qu'on avait loué. À moi quand est arrivée l'heure de ton départ et que j'ai commencé à me dire que je voulais plus que tu partes.

Lundi soir sur MSN je pensais à tout ça et je me disais que quatre jours c'était pas si long, que de toutes façons j'étais pas amoureuse et, surtout, que je m'étais pas tant attachée.

Lundi soir sur MSN je me suis dit que tu m'appellerais pas et que c'était O.K.

Ce soir t'as pas téléphoné. Ce soir t'es pas là.

Mais j'essaie d'être zen et de me dire que c'est pas si grave.

Je me dis que je vais continuer à me la jouer indépendante... mais euh, on va se revoir bientôt hein?




*** Update du lendemain ***

Bon, finalement, y'avait un message de toi aujourd'hui sur ma boîte vocale...

T'as noté mon numéro.

Je suppose qu'il faudrait que j'arrête de douter un peu.

Une rétrospective et des souhaits divers

Il m’arrive parfois, mais pas trop souvent quand même, de penser à cette dernière année de ma vie qui arrive à terme aujourd’hui.

L’année de mes 21 ans se termine heureusement mieux qu’elle a commencé. Bon j’ai toujours cette bronchite incroyable qui vient et repart comme bon lui semble depuis 1 an, mais quand je pense à tout ce par quoi je suis passée durant cette dernière année, je ne peux m’empêcher de sourire.

J’ai survécu.

Seul regret, on m’avait dit des millions de fois, « tu vas voir, après la dépression tu vas te sentir plus forte, tellement plus forte. »

Je ne me sens pas tout à fait plus forte, du moins, pas encore. Certes, j’ai l’impression d’avoir su développer des comportements et des outils à utiliser lors de crises qui me suivront toujours : une trousse de premiers soins pour mon petit cœur que je traînerais avec moi toute ma vie. J’en suis contente, n’allez pas croire le contraire, mais je ne peux m’empêcher de me dire que, justement, cette trousse je vais devoir la trimballer partout avec moi toute mon existence durant.

Je suis quelqu’un d’impatiente dans ses relations interpersonnelles, d’exigeante envers elle-même et envers les autres. J’ai appris à en laisser passer, mais ce sentiment d’urgence qui me poussaient autrefois à agir reste quand même un peu, il fait partie de moi, il ne me quittera jamais ce sentiment.

Peut-être est-ce ce sentiment qui me pousse à me questionner sur la précarité de mon bien-être? Peut-être que je m’inquiète pour rien, parce que les choses vont bien pour moi depuis maintenant près d’un mois, parce que mon karma semble avoir tourné et que le vent me pousse sur le bon chemin depuis un petit bout de temps.

Peu importe, en bout de ligne, ces quelques inquiétudes qui demeurent suffisent seulement à me faire sentir vivante. Rien de bien alarmant.

Oui, les choses ont bien changées. Tellement que je n’arrive plus trop à me souvenir pourquoi ma vie a basculée à la fin de l’été dernier, pourquoi il y a eu ce moi qui a vraiment voulu disparaître.

Aujourd’hui je commence une nouvelle année, une nouvelle ère, peut-être. J’ose rêver un peu, mais trop, quand même. Je me dis simplement que 22 ans, c’est un pas de plus dans la vingtaine, ce sont les 8 derniers mois de ma vie d’étudiante, ce sont ces ami(e)s que je souhaite voir et avec qui je veux passer des bons moments, c’est ma famille qui était et reste importante pour moi, c’est des choses à découvrir et à apprendre, encore.

On n’a jamais fini de se chercher, je le sais bien. Mais si la vie pouvait me donner juste une mini pause de ce côté, j’voudrais bien m’amuser un peu et retrouver un brin d’insouciance (j’y travaille et ça commence à faire ses preuves).

Oh printemps, doux printemps, pour ma fête laisses-moi redevenir une enfant, juste pour une dernière fois avant l’année de mes 23 ans… Après, je te le jure, je serais prête à devenir une adulte (ou peut-être pas, hihi).

:-)

********************************************************************************


J'en profite pour souhaiter, encore, un joyeux anniversaire à ma maman qui était fêtée, pour sa part, hier (oui, oui! j'ai fait souffrir ma mère durant toute la journée de sa fête il y a 22 ans et puis depuis ce temps elle a plus jamais eu un gâteau d'anniversaire pour elle toute seule!)

2007/05/17

Incharité chrétienne

Bien voilà, c'est fait.

Je peux biffer sur ma liste des "Choses à faire avant de mourir" le point: me faire envoyer promener au téléphone par deux Soeurs de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus.

Alors que je ne cherchais qu'à recueillir leurs témoignages pour les besoins du dossier historique que je suis en train de faire pour mon stage, la première bonne Soeur m'a clairement fait comprendre qu'à son âge (88 ans), elle se rappelait de presque rien et qu'elle n'était pas intéressée à me rencontrer.

Elle me réfère ensuite à une collègue qui a sensiblement le même discours, mais qui, alors que je lui demande si elle pourrait à son tour me référer à une collègue qui serait intéressée à participer au projet, croit bon de me réprimander d'un air un peu hargneux en me disant:

"Non mais là! Nous sommes vieilles et nous avons presques toutes des problèmes de mémoire et puis la grande majorité d'entre nous sommes déjà rendues en terre de repos éternel, si vous voyez ce que je veux dire..."

Bon, comme si c'était pas assez de me répondre de façon expéditive, faut qu'elle me précise que plus de la moitié de ses amies sont mortes. Suis-je censée me sentir mal et attristée parce que le temps fait simplement son oeuvre?

Elle aurait ajouté un "laissez-nous donc tranquilles" bien senti que j'aurais pas été surprise.

N'empêche que j'ai pas pu m'empêcher de sourire. À partir de quand on est assez vieux pour devenir aigri?

Pas dans ta palette chromatique

Conversation déco sur l'heure du dîner avec les collègues du bureau:

Jeune collègue no.1: Ma belle-mère avait repeint la chambre en bleu aqua pâlot. C’était laid, mais laid…

Moi: Ah oui, je vous quelle couleur. C’était comme ça dans ma chambre de résidence.

Jeune collègue no. 1: Des fois je me demande qui choisit des couleurs aussi laides. Probablement des ingénieurs…

J’ai pas pu m’empêcher, j’ai trouvé ça savoureux.

"Les génies mènent le monde" qu'elle dit leur petite rengaine?

In your face Messieurs qui prétendez pouvoir contrôler le monde.

2007/05/16

À s'en casser les deux jambes

J'ai revu le mignon orthopédiste à la cafétéria tout à l'heure.

De plus près.

Il était encore plus beau que de loin.

Je songe à commencer la pratique du BMX (ou simplement à dévaler des pentes abruptes qui finissent sur une courbe bien serrée en roller blade, j'ai déjà de l'expérience là-dedans...!) afin de me casser un membre quelconque et ainsi rencontrer cet être mytique aux yeux bleus.

(Et puis c'est même pas mon idée... c'est celle de la secrétaire de direction de mon service!)

2007/05/15

Entre deux plateaux et une assiette de pâté chinois

Depuis la semaine dernière, j’ai commencé un nouveau stage. Après le merveilleux monde des communications municipales, j’attaque celui des communications dans un centre hospitalier.

Bref voilà. Après ma première semaine qui s’est sommes toute bien déroulée, j’arrive enfin à me rendre à la cafétéria seule (les hôpitaux sont certainement les plus complexes labyrinthes qui existent encore au Québec) et à me promener dans les corridors sans me sentir trop intruse.

Mais là n’est pas le but de mon billet d’aujourd’hui. Je voulais seulement vous mettre en contexte.

Qui dit centre hospitalier, dit (oui, vous êtes perspicaces) bien entendu, malades, mais également médecins. Et pas de chicane dans ma cabane, par médecin, je sous-entends toute la gamme dérivée de profession médicinales diverses ou ayant pour but de soigner et/ou d’aider des gens. Bon, pour être politically correct, je vais dire un terme de fonctionnaire tel que « corps professionnel à fonction soignante ».

Alors donc, nous disions que le « corps professionnel à fonction soignante » travaille dans le centre hospitalier, comme moi, et que le midi les gens du « corps professionnel à fonction soignante » vont dîner à la cafétéria, comme moi.

J’ai donc la chance de croiser de jeune et sexy professionnels à fonctions soignantes diverses à tous les midis. Yeah!

Après être restée toute excitée d’avoir croisé mon premier beau médecin la semaine dernière, voilà que l’heure du dîner qui vient de passer ne m’a pas laissé en reste alors que je me suis évertuée à faire du eye contact avec un orthopédiste plutôt mignon. J’étais assise avec les dames de mon service, mais il y avait personne en avant de moi. Même chose pour lui. Nous étions donc face à face, mais à une table de distance.

Il m’a même sourit.

Tout ça m’a fait rire.

2007/05/11

Pop bonbon

Quand une chanson pop-rose bonbon te parle, est-ce que c'est signe que ta vie est plate?


(There's gotta be) More to life -- Stacie Orrico

I've got it all, but I feel so deprived
I go up, I come down and I'm emptier inside
Tell me what is this thing that I feel like I'm missing
And why can't I let it go

There's gotta be more to life...
Than chasing down every temporary high to satisfy me
Cause the more that I'm...
Trippin' out thinkin' there must be more to life
Well it's life, but I'm sure... There's gotta be more

(Than wanting more)

I've got the time and I'm wasting it slowly
Here in this moment I'm half-way out the door
Onto the next thing, I'm searching for something that's missing

There's gotta be more to life...
Than chasing down every temporary high to satisfy me
Cause the more that I'm...
Trippin' out thinkin' there must be more to life
Well it's life, but I'm sure... There's gotta be more

I'm wanting more

I'm always waiting on something other than this
Why am I feelin' like there's something I missed....
Always... Always...

There's gotta be more to life...
Than chasing down every temporary high to satisfy me
Cause the more that I'm...
Trippin' out thinkin' there must be more to life
Well it's life, but I'm sure... There's gotta be more

More to life
There's gotta be more to life (more to life)
There's gotta be more to life (more)
More to my life

2007/05/03

L'équation fatale

Une période de transition. Encore.

Je quitte un appartement à 2 colocataires pour habiter un logement à moi toute seule.

La session qui se termine, le dernier stage coopératif qui commence.

Une période de transition. Encore.

L'équation est simple: déménagement = changements d'habitudes = insécurité = angoisse.

Mais je ne peux plus me fier à personne d'autre qu'à moi-même malgré le fait que je voudrais qu'il en soit autrement.

Je dois gérer tout ça, toute seule.

Il le faut.

Je vois pas pourquoi j'en serais pas capable...

Je croise les doigts, je ferme les yeux, je touche du bois.

2007/04/30

Le bal le plus dramatique ever

Vendredi, c'était mon bal de finissants. L'ironie c'est que j'ai pas encore fini l'université non. C'est juste que, dans mon programme certains ont terminés alors on doit fêter pour eux, même si nous, on a pas encore fini. Bref.

C'était donc mon bal. Un grand bal dans un hôtel duquel je n'attendais rien parce que j'ai appris, avec l'expérience, que quand tu t'attends à certaines choses t'es forcément déçue plus tard. J'essaie de prendre l'habitude de m'attendre à rien, comme ça tout ce qui arrive est forcément bien après.

J'essaie d'être zen. J'essaie vraiment fort.

Alors je suis peignée, maquillée et je porte une robe une robe de soirée achetée sur eBay qui m'a coûtée seulement 63$ mais qui m'a valu tout pleins de compliments et dans laquelle j'étais très confortable (franchement, c'était un très bon achat, j'aurais pas pu faire mieux). Et comme je m'attends à rien j'essaie de m'amuser et j'y arrive quand même.

Le souper 5 services était divin même si ma congestion nasale m'a empêchée de jouir du goût subtil du sirop d'érable dans la sauce qui accompagnait mes noisettes d'agneau (comme c'est pédant comme nom de repas, faut l'avouer.) La soirée dansante était franchement agréable.

Dans les faits saillants amusants je mettrais, entre autres:

- La soirée dansante;

- La recherche assidue d'un restaurant ouvert à 4h du matin;

- Le commis de l'hôtel qui portait bien la moustache;

- La virée chez Johnny Pizza et la serveuse qui nous dit:"Faudrait passer votre commande tout de suite parce qu'on va bientôt laver la cuisine et se préparer pour les déjeuners";

- Ma longue conversation, totalement débile, de chambre avec une certaine Emme-Gi que j'ai découvert un peu plus;

- Les minis délires vidéo avec mon amie Ge;

- Les photos concepts avec Ge et Soe;

- Les bobettes beiges pas de coutures qui paraissent pas sous une robe de soirée.

La fin du bal a toutefois été un brin plus dramatique qu'elle n'aurait dû l'être... Mais faites boire des gens qui sont à cran à cause de leur fin de session, qui doivent se taper un déménagement dans la fin de semaine qui suit et qui sont "plus capables de vivre" (citation maintes fois entendue et répétée par de nombreuses personnes) et vous obtenez un climat aussi explosif que deux tonnes de dynamite réunies.

Dans mes moments les plus dramatiques, il y a:


- Emme-gi qui pleure à cause d'une chanson "que personne fait jamais jouer parce que, câline, elle dure 18 minutes pis personne la connait" et qui rappelle trop de souvenirs;

- Coucs qui engueule ma coloc féminine parce que quelqu'un a mangé toutes les chips (attention, c'était du sérieux... :-P);

- Moi qui pleure en cognant à la porte de la chambre de coloc féminine comme si l'homme de ma vie m'avait laissée parce qu'il est 5h15, que je suis justement "plus capable de vivre", et que y'a des gens couchés dans mon lit et que ça fait que "j'ai plus de maisoooooooon" (mais en y repensant, c'est quand même un moment drôle aussi);

- Un gros accrochage entre deux personnes que j'aime bien mais qui vivent une relation un peu explosive et que, ce matin-là, le trop plein a débordé;

- La voiture de Coucs qui explose et fume alors qu'elle s'écrie :"non mais elle vas-tu finir cette maudite journée-là?".

Bref, trop de pleurs à mon goût vers la fin. Beaucoup de choses qui arrivent en même temps.

Mais un beau bal, quand même. Des photos pas trop mal.

En prime... le dos de ma fameuse robe à 63$. J'suis pas encore prête à faire le saut et à mettre une photo de mon visage... un jour, peut-être.

2007/04/23

Ma vie, ce "n'importe quoi"

Étant en fin de session universitaire, ma vie ressemble de plus en plus à "n'importe quoi".

J'ai donc décidé de faire ici la liste des indices qui peuvent signifier que la personne qui vous fait les affirmations suivante est un étudiant.

La liste des choses qui font de toi un étudiant à l'université en fin de session:

1) Tu manges des pâtes à tous les jours parce que "ben c'est rapide et puis ça bourre plus.";

2) Te coucher à peine passé minuit est un luxe que tu t'accordes rarement;

3) Tu bois une tasse de café (trop fort) alors qu'il est déjà 10 h du soir;

4) Quelqu'un arrive à l'improviste chez toi à 1h du matin et a la surprise de voir que tes colocs et toi vous êtes tous encore debout, à chanter des chansons ridicules en essayant de faire des lectures;

5) À trois jours de la remise d'un travail synthèse de 15 pages tu n'as pas encore terminé tes lectures et les gens qui sont dans le même cours que toi à qui tu parles de ta situation te disent nonchalamment :"Ben moi non plus, en fait j'ai pas du tout fait mes lectures tu vois, j'ai juste lu en diagonale puis j'ai plogué quelques citations" et puis tu te sens rassurée;

6) Tu as mal partout à force d'être en position assise et tu sais plus comment te tenir;

7) Tu prends un rendez-vous le mardi et sur ton papier de rendez-vous tu écris "mardiE";

8) Tout le monde t'écris sur MSN parce que tout le monde procrastine à fond pour éviter de faire ses travaux.

9) Tu t'exprimes surtout par onomatopées et tu deviens de plus en plus autiste.

10) Tu vis de constants et flagrants problèmes de communications tels que celui exposé sur le blog de V. ou encore comme celui-ci alors que je me trouve dans ma faculté à vouloir utiliser des toilettes nouvellement réparées/inaugurées:

Moi: Je peux utiliser les nouvelles toilettes?

Coéquipier: Oui, mais y'a pas d'insigne.
Moi: Y'a pas de sync?
Coéquipier: Hein?
Moi: Je pourrais pas me laver les mains... bleh.
Coéquipier: Non? Y'a pas de sync?
Moi: Ben non, pas de sync.
Coéquipière (qui s'incruste randomly dans la conversation): Ben en tous les cas la toilette des filles c'est celle du fond.
Moi (qui vient soudainement de comprendre...): Ahhh... y'a pas d'INsigne.
Coéquipier: Ben non, c'est ce que je disais, y'a pas d'insigne. Mais finalement y'a un sync ou pas?

Voilà, ça résume bien ma vie des deux dernières semaines. Avec le retour de la sinusite en prime pendant les 6 derniers jours.

Heureusement, tout ça se termine maintenant. Plus qu'un cours à finir avant la fin de mon avant-dernière session au baccalauréat...

2007/04/21

La fin de l'hibernation

Contexte: quatre filles dans une voiture qui roulent les fenêtres ouvertes. Il fait beau, il fait doux et le quartier étudiant est en pleine effervescence. Ça sent le printemps, ça sent les hormones qui s'excitent du retour des jambes nues.

C'est ce moment que choisi une des filles pour déclarer: "Eille, non mais on dirait que y'a plus de beaux gars l'été... Je pense que les beaux gars, ça c'est une race de gars qui se cachent tout l'hiver et qui sortent juste quand le soleil revient."

2007/04/14

Mommy knows best

Jeudi soir:

Un gentil garçon que je ne connais que de vue m'aborde dans un bar pour m'avouer que "j't'avais remarquée depuis un p'tit bout", qu'il dit, et pour me faire deux tonnes de compliments.

Agréable pour mon égo (souffrant).


Samedi après-midi:

Je raconte l'épisode de jeudi à ma mère et alors que je n'ai absolument rien dit à propos du physique du gentil garçon, elle me demande: "Mais ses cheveux sont de quelle couleur?"

Kitty-4: Euh... ben châtains clairs. Pourquoi?

Mommy: Ben pour savoir. Dans ma tête j'imaginais des cheveux roux et frisés.

Kitty-4 (pas certaine de suivre, un peu outrée): Mais j'ai JAMAIS parlé de ses cheveux, pourquoi tu pensais qu'ils étaient roux!? Et frisés...!?!?

Mommy: J'sais pas. Comme ça.


Kitty-4: ...


Conclusion:

Mon manque de cohérence et mon imagination (trop) fertile, ça me vient clairement de ma mère.

2007/04/11

Morning blues

Des questions, encore. Pas toujours les mêmes.
Des nouvelles des vieilles, mais des questions, encore.

Vouloir des réactions.
Attendre un signe.

Ici, plus personne peux m'aider à répondre.
Plus personne se donne la peine de trouver des réponses.

Pas trop d'espoir.

L'envie de partir, le goût de m'exiler loin.
Mettre de la distance entre ici et là-bas, comme si les kilomètres pouvaient effacer ma mémoire, me permettrent de recommencer à zéro sans heurts.

Une décision à prendre, pas le goût de la faire.

Peser le pour et le contre, rationaliser ou pas?

Ne pas pouvoir écouter juste sa tête, ne pas vouloir écouter juste son coeur.

Le goût de retourner au lit, de dormir, toujours.
L'oreiller devient bouée de sauvetage, le sommeil un oasis de paix.

Une décision à prendre quand même.

Un serrement au coeur, une boule dans la gorge, l'estomac qui se tord et se retourne.

Une décision qui traîne, et moi qui ne veux pas trancher.

2007/04/10

Flashback

Alors que j'avais décrit comme étant un deuil quotidien dans un post du 8 octobre 2006 :"Se rendre compte qu'il est tout aussi difficile d'aimer correctement que d'essayer de ne plus aimer du tout", bien je me rends compte que, après 12 séances de psychothérapie, cette affirmation semble toujours aussi cruellement vraie à mes yeux.

Un brin de soleil

Je maintiens depuis plusieurs jours/semaines que la vie est une pute, je n'ai pas changé d'avis.

Toutefois, il faut dire que la vie nous fait parfois la surprise d'assister à une scène savoureuse dans l'antre d'un local universitaire où vous vous trouvez en compagnie de 3 autres élèves et de la directrice de votre département. Disons, pour mettre en scène les principaux acteurs, qu'un des élèves qui vous accompagne est un être de sexe masculin que vous n'aimez pas du tout parce qu'il a été très très méchant avec vous et qu'il se fait interpeller de la façon suivante par la directrice du département qui ne mâche généralement pas ses mots:

Directrice: Et puis toi mon beau?

Être masculin qu'on aime pas (sur un ton à la fois surpris et un peu flatté): Beau? Parce que je suis beau maintenant?

Directrice (d'un ton totalement désinvolte): Bon... ben beau, c'était une façon de parler hein.

Un pur délice.

La chanson du jour...

...certaines paroles tuent. Les images en valent la peine.


Cette jolie photo d’elle de Marie-Annick Lépine

Qu’elle puisse t’aimer bien
Sans que jamais tu ne la touches
Te réduire à rien
Comme on écrase une mouche

Même si tu t’essoufflais
À toujours faire le beau
Même si tu l’allumais
Comme on met l’feu dans l’eau

Tu t’posais pas d’questions
T’aurais tout fait pour elle
Mais elle t’aimait qu’en
Attendant le bon

À la suivre comme un chien d’poche
T’étais aussi utile
Qu’une vieille sacoche
Qu’on laisse dormir

Qu’on laisse mourir
Au fil des saisons
Qu’on finit par oublier
Dans l’garde-robe du salon

Mais i’faudrait que tu enlèves
De ton vieux portefeuille
Cette jolie photo d’elle
Si tu veux faire le deuil

Je sais que t’étais amoureux
De ses beaux grands yeux bruns

Pensant bien qu’à vous deux
Vous ne faisiez qu’un

Ce n’était pas la première
Qui t’en faisait voir
Donc t’as fini par croire
Que c’t un mal nécessaire

Pour vivre avec une fille
Quand t’es trop bon garçon
Tu finis par souffrir
Car toujours elles s’en vont

Mais i’faudrait que tu enlèves
De ton vieux portefeuille
Cette jolie photo d’elle
Si tu veux faire le deuil

Mais moi j’y crois encore
Que tu pourrais rencontrer
La petite perle rare
Qui se laisserait aimer

Par ton cœur trop grand
Qui a si souvent souffert
À croire toutes ses histoires
Cousues de fil blanc


Elle n’était pas pour toi
Tu n’étais pas pour elle
Elle n’était pas à toi
Mais c’est vrai qu’elle était belle

I’ faudrait que tu enlèves
De ton vieux portefeuille
Cette jolie photo d’elle
Si tu veux faire le deuil

Mais i’ faudrait que tu enlèves
De ton vieux portefeuille
Cette jolie photo d’elle

2007/04/09

Métaphoriquement parlant

Dans ma tête y'a l'image d'un éléphant à qui on lance une poignée de peanuts en lui criant "et puis arrêtes-tu de chialer maintenant que t'as ce que tu veux?"


**********************************

Sur le site d'Air Canada le billet aller-simple pour Mexico est seulement 525$. À go je laisse TOUT tomber et je m'en vais vendre des colliers de coquillages sur la plage.

Entendu au Dollorama

Alors que je suis affairée à chercher dans les rayons, deux personnes à l'opposé l'une de l'autre (comprendre que je suis coincée entre les deux inconnus) conversent en parlant très fort...

Dame en jogging: Ben voyons! Il est où Marc!?

Homme moustachu: Il cherche une corde.

Dame en jogging (d'un ton satisfait): Une corde pour se pendre?

Tout ça m'a laissé plutôt perplexe.

2007/04/05

Vintage Daniel Bélanger

Parce que coloc féminine la chantait ce matin, parce qu'il vient de lancer un nouvel album au tout début de la semaine, parce que cette chanson est tout simplement belle.

Sèche tes pleurs

J'ai jamais vu une fille
Pleurer autant pour un garçon
J'ai jamais vu l'amour
Créer de la haine de cette façon
Ses chagrins de jour
Vont finir dans ceux de la nuit
Faut la voir marcher d'un pas lourd
Comme si chaque pied pesait sur lui

Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Je t'en prie sèche tes pleurs

Il y a quinze jours est parti
Celui qu'elle voulait pour longtemps
Est parti celui
Dont elle souhaite la mort maintenant
Qu'il crève, mieux, qu'il souffre
Qu'une fille le largue par-dessus bord
Que dans ses larmes comme moi s'étouffe
Que le sud de la fille lui fasse du nord

Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Je t'en prie sèche tes pleurs

À qui veut bien l'entendre
Elle en dit du mal autant qu'elle peut
Le con, le chien, le salaud
Pas de gentillesse, pas de souvenir tendre
Et pleure et pleure encore
Qu'avec toutes les larmes qui tombent
J'ai pensé calmer mes remords
Et fournir en eau le tiers monde

Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Je t'en prie sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Je t'en prie sèche tes pleurs

Qui je vois c't'après-midi?
Son pauvre diable tout aviné
«Je l'aime et je m'ennuie»
Pourquoi tu vas pas la retrouver?
Et je me disais tout bas
Vas-y elle se meurt de te revoir
Cours-y me rendre service à moi
Boucher l'affluent d'la mer Noire

Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Je t'en prie sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Je t'en prie sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, ma soeur...
Sèche tes pleurs, ma soeur...

2007/04/04

Priiiiiinnnntemps où es-tu?*

Bon, c'est re-l'hiver sur Sherbrooke.



* Comptine tirée d'un vidéo de Benjamin la tortue, Le chevalier vert.

Des vieilles choses et un peu de neuf

Je sais pas trop pourquoi, mais il y a encore des matins où je me réveille et où y'a des choses qui "accrochent".

Un peu comme quand tu fais du vélo et que ça fait un bruit suspect quand tu pédales. Mais pourtant, quand tu regardes comme il faut, tu vérifies la roue, la chaîne et tout, puis tu trouves rien.

T'arrives parfois à mettre des noms sur le bruit (ce matin un petit mélange des mots inquiétude, incompéhension, colère, crainte, abandon, mensonge et culpabilité, avec, en prime, une question qui persiste "pourquoi?"), mais c'est jamais totalement ça on dirait, toujours "compliqué à expliquer".

Et le bruit persiste.

Et y'a des choses qui "accrochent".

Et je finis toujours par me sentir coupable parce que mon vélo fait un peu plus de bruit que la normale depuis plusieurs mois. J'ai peur que ça agace les autres qui sont sur mon chemin et qu'ils décident de déserter la route.

2007/04/03

Quelqu'un m'a dit...

Hier:

"La vie c'est une succession de déséquilibres à travers lesquels il faut trouver la stabilité. La preuve, on marche tous les jours, alors que juste le fait d'avancer signifie de briser son équilibre à chaque pas."

2007/04/02

À huis clos sur la 20

Conversation de voiture avec mon lift attitré de sexe masculin.

Alors que nous parlons de l'été qui revient et des choses que nous aimons de la saison chaude (le BBQ, les terrasses, les sandales...) je déclare:

Kitty-4: Et puis les jupes aussiiiii! Moi l'été je suis presque tout le temps en jupe. On est vraiment bien en jupe l'été.

Conducteur Masculin (des sous-entendus plein la voix): Ouais. Les jupes... Huuummmm.

Kitty-4: Non, j'ai pas parlé de MINI-jupe. J'ai seulement dit "jupes".

CM (avec un peu de bave qui coule): Huuuummmmm, les jupes...

Kitty-4 (un peu effrayée): Non, je répète, j'ai pas fait d'allusion à la mini-jupe... Une grande jupe là, t'sé... lousse et tout.

CM (les yeux grands ouverts, perdu dans son fantasme): Pas besoin d'être mini la jupe. T'sé une jupe on peu voir les jambes qui se dessinent à contre-jour dans le soleil couchant. La jupe qui suit les mouvements de la fille quand elle marche... hummmmmmmmm (bave qui coule allègrement).

Kitty-4 (serrant les jambes et se collant contre la portière): ...

CM (émergeant de sa rêverie): Non?

Kitty-4: Non.

CM (penaud): Bon... ok.

2007/03/30

Des murs quotidiens

Y'a des soirs comme ça où tout va bien et puis, soudainement, comme si le mur antinégativité qui tenait depuis presque un mois cède et vous vous sentez de nouveau submergés.

Le mur cède, comme ça, pour aucune raison apparente.

Vous êtes là, assise en indien à écouter de la fichue de bonne musique dans la chambre d'un inconnu dont vous ignoriez l'existence il y a à peine trois heures et ça vous frappe.

Ça commence par une question banale du genre "Mais je fais quoi ici?".

Puis, vous tentez de vous rassurer:"Je suis venue avec ces trois filles là, des amies, tu te souviens? Allez, tu avais du plaisir, pourquoi tu te poses des questions maintenant?"

Vous tentez donc d'oublier cette petite angoisse qui vient de s'immiscer dans votre tête, de retrouver le bien-être dont vous n'avez déjà plus aucun souvenir. Mais la brèche est ouverte, impossible de bien colmater. Et tout à coup, tout devient désagréable et vous remarquez les détails que vous n'aviez pas vus avant.

La carte de St-Valentin, vraiment trop mignonne, qui trône sur le bureau du très beau garçon qui vous parle allègrement depuis votre arrivée. L'humour caustique et maintenant dérangeant d'un autre qui se trouve dans la cuisine. La saleté des murs, l'absence de fenêtres dans la maison. Le rire agaçant d'une des filles avec qui vous êtes venue.

Tout ça finit par vous dégoûter. Et vous vivez cette sensation que vous connaissez peut-être trop bien et qui vous donne normalement le signal du départ.

"You're out of sync, vous dit la voix, va-t en avant que n'arrive le déluge".

Et la seule solution devient la fuite, comme si quitter l'endroit où vous ne supportez ni les autres, ni vous-même pourrait arrêter ce qui se passe tout au fond de vous, ce qui est invisible pour tous ces gens qui, en fin de compte, ne vous connaissent pas.

Vous courrez pour attraper le premier bus qui vous ramènera entre les quatre murs de votre appartement et vous vous dites que, une fois le maquillage enlevé, une fois les cheveux dénoués, une fois dans des vêtements confortables vous arriverez sans doute à reconstruire votre mur intérieur, à retrouver la paix.

Et vous vous couchez, désespéré et angoissé en vous disant que "ça va passer" et que "demain, tout ira mieux".

Et vous voulez vraiment y croire.

Vous êtes fatigué, extrêmement fatigué, émotionnellement et physiquement. Vous avez le sentiment de mener le même combat depuis trop longtemps. Vous vous dites parfois que vous ne faites aucun progrès même si c'est faux. Vous avez l'impression d'avoir éprouvé trop de gens et de ne rien mériter, surtout pas l'amour des autres ou de votre petite V. Vivre vous devient en cet instant précis insupportable juste parce que là, au niveau des viscères, ça tire dans tous les sens et ça brûle à travers les torrents qui vous submergent...

Mais pourtant, demain, il faudra reconstruire le pan de mur qui s'est écroulé. Éponger l'eau, nettoyer les dégâts.

Recommencer, ou plutôt, continuer.

Comme semble dire tout le monde ces temps-ci, life goes on.

Entendu dans une faculté de génie

(Inutile de préciser que toutes les citations qui suivent ont été dites à grande majorité par des gens de sexe masculin.)

Pseudo-génie no. 1: "Si j'étais une fille, je serais clitoridienne."
Pseudo-génie no.2, s'insurgeant: "Ah, non! Moi je serais définitivement vaginale!"


Futur ingénieur informaticien, cherchant son ami: "Je cherche mon chum, il est grand, bâti et il a un beau petit derrière que j'aime toucher avec la paume de ma main."


Le gars dépassé: "C'est hypnotisant le net, mais pas dans le bon sens."
La fille compatissante: "Ça rend zombie."
Le gars dépassé: "Exact. C'est comme Wikipedia ça, j'aime pas Wikipedia..."
La fille compatissante: "Pourquoi?"
Le gars dépassé: "C'est infini. Y'a pas rien que je tape qui ne sort pas sur Wikipedia... c'est comme si je réussirais jamais à avoir le dessus. Wikipedia va toujours gagner."



2007/03/23

Le commentaire olfactif

J'arrive chez mes parents et on discute lavage.

C'est ce moment que choisi ma soeur de 13 ans pour coller son nez contre mon épaule et renifler un bon coup l'odeur de mon chandail.

Petite soeur de 13 ans: Tu sens plus comme nous autres. Tu sens... (d'un air quasi-dégoûté) genre, j'sais pas, tu sens... toi!

Kitty-4 (immuable): Bien, c'est parce que j'utilise pas le même détergent que maman.

Moyenne soeur de 17 ans: Essayes-toi pas. Si tu sens pas comme nous autres, tu fais plus partie de la gang.

Qui a dit que l'être humain était le plus évolué des animaux?

2007/03/21

Le cobaye

Je vous l'annonce officiellement, hier j'ai été vaccinée contre ce mystérieux virus du papillome humain (VPH de son petit nom) largement annoncé à la télévision depuis maintenant plusieurs mois.

Non seulement ai-je été vaccinée contre cette infection virale "
la plus transmise au monde", mais en plus j'ai été la première vaccinée de ma clinique de santé universitaire.

Ce qui ne fut pas sans créer un certain émoi au sein du personnel, à commencer par la secrétaire qui était beaucoup trop fière d'annoncer mon arrivée à l'infirmière.

Un va-et-vient constant dans le bureau où se déroulait la vaccination a caractérisé l'opération et j'ai eu droit à une grande quantité de blagues douteuses de la part des deux infirmières visiblement très contente de mettre en pratique ce qu'on leur avait appris (la semaine avant)lors de leur formation sur la façon d'administrer le vaccin contre le VPH.

On a d'abord pris le soin d'examiner attentivement, en groupe s'il vous plaît, le fonctionnement pour le moins "unique et spécial" (dixit infirmière no 1) de la seringue qu'on allait ensuite m'enfoncer dans le bras. Infirmière no 2 a ensuite suggéré qu'une fois vidée, la seringue ayant servie à me piquer pourrait être gardée en souvenir (ce qui m'a paru pour le moins très louche).

Au moment de procéder à l'injection, infirmière no 1 a cru bon de m'avertir que c'était "la première fois qu'elle vaccinait... euh, bien je veux dire, que je donne CE vaccin-là..." clin d'oeil et sourire aux lèvres à l'appui.

Puis, une fois que l'injection a été terminée (injection qui, ma foi, m'a donné la vague impression que le muscle de mon bras avait littéralement pris feu) on m'a chaleureusement félicitée et je suis retournée voir la secrétaire qui m'a accueillie en véritable héroïne. Un grand moment, je vous l'assure.

Puis, on m'a forcée à déranger le médecin qui m'avait prescrit le vaccin en pleine consultation afin de lui annoncer "la grande nouvelle".

J'ai fait des heureux comme jamais à la clinique de santé de mon université! Pas besoin de vous dire que je suis sortie glorieusement de la clinique de santé en ayant l'impression d'avoir fait quelque chose de grandiose.

On m'a aussi chargé de "
passer le mot" à toutes les personnes de sexe féminin de la planète.

Faites-vous vacciner et devenez un héros.

Non mais, sans blagues, prenez votre santé en main: tout ce que vous risquez, c'est de vous éviter d'être contaminée par le virus du VPH et vous protéger contre les cancers du col utérin, de la vulve ou du vagin.

Pensez-y.

2007/03/16

Va chercher du lait!

Quand ta petite soeur t'envoie cette carte par e-mail, tu peux pas vraiment faire autrement que rire.

Je vous le jure, juste en regardant l'image, on arrive facilement à s'imaginer l'odeur!

2007/03/07

Un autre blog

J'ajoute ce lien avec les autres.

Franchement, ça vaut la peine d'aller y faire un tour pour rigoler un peu.

Internet, ton contenu m'étonnera toujours!

2007/03/02

Overflow

Je ne suis qu’un refuge provisoire pour les gens dans le besoin qui viennent s’y réchauffer et qui le quitte sans remords en y laissant le feu se consumer dans l’âtre jusqu’à en faire brûler les murs et briser les fenêtres.

Je ne suis qu’un étang paisible où le marcheur fatigué vient se rafraîchir en s’appropriant les berges puis en partant dès que l’averse fait monter le niveau l’eau.

Une eau sale et triste qui fait sauter les digues, détruit ce qui avait été construit là avant, par précaution, pour éviter les désastres.

Hier, mon barrage s’est rompu.

2007/02/27

Fausse note

L'injustice, c'est quand t'as au-dessus de 800 chansons dans ta boîte à musique portative mais que t'en trouve aucune qui s'agence avec ton humeur.

Pfff, la vie des fois, je vous jure...

2007/02/25

Confessions d'une asociale

Mes (2) colocataires sont revenus seulement depuis 6 heures (ils étaient partis depuis mercredi matin) et déjà je me rends compte que j'aimais mieux quand ils étaient pas là.

J'étais mieux toute seule.

"Haven't really found a place that I call home" *

Ce secret sur PostSecret m'a particulièrement interpellé. Peut-être parce qu'il mettait le doigt directement sur une réflexion que je m'étais moi-même faite il y a à peine quelque temps de ça.

À trop déménager, à trop perdre ses repères physiques aux 4 mois pour aller en stage un peu partout et revenir ensuite à Sherbrooke pour étudier, j'en suis venue à ne me sentir nulle part chez moi...

Tu retournes chez tes parents les week-ends et pourtant, tu t'y sens de plus en plus comme une invitée (une invitée VIP, certes, mais quand même). Ensuite tu reviens à l'appartement pour la semaine et là, encore, tu n'es que sous-locataire. Les meubles ne sont pas totalement les tiens, tu n'as pas choisi la décoration, les odeurs prédominantes sont celles de tes colocataires et tu as parfois l'impression d'habiter avec des étrangers (ce qui est parfois le cas)... Tout ça devient extrêmement difficile à gérer. L'impression de n'avoir aucun port d'attache nous fait un peu sentir comme si on vivait à moitié ("ah, bien je ne décorerais pas vraiment la chambre, parce que, de toutes façons, je repars déjà dans quatre mois...!") et comme si on était un imposteur.

J'ai aussi essayer de faire de quelqu'un d'autre mon refuge, ça n'a pas tellement fonctionné. J'imagine que ce n'était pas non plus la bonne option...

En fait, j'ai réalisé dernièrement que ma maison, ça devait devenir moi. C'est à dire que, il faut arrêter de s'attacher aux lieux physiques, au matériel qui nous entoure. Il ne faut pas aussi faire l'erreur de dépendre de quelqu'un pour avoir l'impression d'être en sécurité. Ma maison, il faut que ce soit moi.

Bon bon, c'est clairement pas facile à faire tout ça. Et là j'en parle et j'ai l'air d'y croire dur comme fer alors que je doute encore tellement souvent. Mais je n'ai pas tellement le choix, il faut que j'y arrive.

Parce que le décompte est recommencé... le prochain stage est déjà dans deux mois.


*Extrait de la chanson Life for rent de Dido, de l'album au même nom que la chanson.

2007/02/24

À se comparer, on se console

Et moi qui croyais que j'étais trop exigeante envers la gente masculine (bon, je suis hyper exigeante avec la gente féminine aussi, mais bon, passons...).

Bref, ce n'est pas moi, qui ait écrit une controversée (et très longue) liste sur toutes les qualités que doit avoir "l'homme parfait" (un concept inexistant, selon moi).


En fait, juste les deux mots collés ensembles "homme" et "parfait" me semblent tout à fait dissonnants et incongrus.

(Vous avez le droit de penser que je ne suis qu'une sale frustrée!) :-P

2007/02/16

La fin du monde, c'était y'a deux jours

Sherbrooke, la tempête commence, je suis prisonnière de ma faculté. Soudain on vient interrompre le cours: l'université ferme ses portes. "Hein!?" de dire tout le monde. Une université, ça ne ferme JAMAIS ses portes... Voilà, le prof décide de continuer le cours uqand même, dans l'illégalité. Assise devant mon ordinateur, je parle avec V., on commence à s'inquiéter du fait que je ne pourrais peut-être jamais sortir de la faculté tant la neige tombe...

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
remarque on pourrait mettre notre suit de neige pis essayer de marcher dans les rues embourbées

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
pis on aurait de la neige à la taille

V. dit :
j'aimerais ça moi

V. dit :
pis apres ca ça ferait des sales bancs de neige

V. dit :
ouf.

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
c clair

V. dit :
je suis pas sure finalement

V. dit :
que ce serait une bonne idée

V. dit :
yaurait des voitures ensevelies

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ça aurait l'air de l'apocalypse

V. dit :
oui

V. dit :
c'est pas mal à ça que ça ressemble là.

V. dit :
l'apocalypse.
V. dit :
moueheheheh pis on creuserait des sous terrains

V. dit :
pour se rendre à l'épicerie

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
wai des tunnels

V. dit :
on est prêtes je pense

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
avoir su j'aurais fait plus de provisions

V. dit :
tu vas p-e être obligée de manger de la cafétéria pendant tout le temps de l'apocalypse

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
hon

V. dit :
mettons que t'es vraiment prisonnière de la fac

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ben tant que y'a du café

V. dit :
ouip

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
mais au nombre de personnes qu'on est juste dans le lab, il y aurait pas assez de manger pour tout le monde...

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ça va être la guerre pour les muffins

V. dit :
bin oui

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ça va être régit selon la loi du plus fort

V. dit :
mouhaha

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
juste les plus débrouillards qui vont survivre

V. dit :
commence à checker pour un clan.

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
c clair

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
à la fin va falloir je me cache pour pas me faire manger

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
parce que quand y'aura plus de manger... les gens vont devenir canibales

V. dit :
Oh.des cannibales

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
j'pense déjà à des cachettes anti-canibales

V. dit :
au début vous allez manger les morts.. avant de vous attaquer aux vivants.
Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
oui c sûr

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ou aux plus gras

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
alors je suis correcte

V. dit :
vous pourrez aussi chasser les rats, au sous sol de la fac

V. dit :
attention pour pas qu'ils décident de manger les plus faibles

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
eille, j'suis maigre, mais j'suis pas faible

V. dit :
bin d' un coup qu'ils pensent ça

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ben je vais me battre

V. dit :
ok

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
pis courrir

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
t'sé, j'vais pas me laisser manger

V. dit :
je sais ben

V. dit :
penses à des planques et au pire planque ta bouffe quelque part, et toi tu te caches ailleurs

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
ben je vais planquer de la bouffe partout, je vais utiliser la tactique "écureuil"

V. dit :
une autre stratégie

Kitty-4 prisonnière de la FAC dit :
voilà

V. dit :
ouais, nous sommes prêtes

Je suis pas peu fière de dire que j'ai survécu! L'université est restée fermée pendant 2 jours, mais j'ai survécu. Quand je sors de mon appartement par la porte de devant je peux pas avancer parce que j'ai de la neige aux cuisses, mais j'ai survécu. Y'a une femme qui a dû accoucher dans sa voiture et ils ont dus amener la femme jusqu'à l'hopîtal en motoneige, mais j'ai survécu!


Revenir à pied de ma faculté jusqu'à mon appartement ça m'a prit au moins le double du temps, mais ça valait le coup, juste pour toutes les voitures embourbées que j'ai pu observer sur le chemin.

C'était vraiment la plus grosse tempête de neige que j'ai jamais vue.

2007/02/04

C'est dit!

On va se le dire là...

Les cadres numériques à 300$, c'est franchement n'importe quoi.

De la pub

J'ai finalement décidé de mettre les hyperliens de tous les blogs que je consulte régulièrement.

Voilà, maintenant vous savez qui je lis!

2007/01/31

Quand la vie te fait suer...

Fallait bien que je fasse quelques modifications dans l'apparence de mon blog pour que ça fasse (excusez l'expression) "chier" toute la mise en page...
Grrr...

Le paradoxe...

...c'est de faire constamment le même souhait à 11h11 depuis des mois alors que l'on sait pertinemment que si notre voeu se réalise ça pourait aggraver notre situation.