2007/07/27

Juste un petit état d'âme

Recevoir ses courriels tout mignons à Lui, au travail, ça fait toujours un énorme plaisir.

2007/07/26

Ah. My. God.

Ceux qui me connaissent bien savent que, quand il est question de télévision, s'il y a UNE émission québécoise qui me purge parce que je trouve qu'elle existe depuis BEAUCOUP trop longtemps et qu'elle gruge des fonds publics qui pourraient servir à produire d'autres émission plus créatives et innovatrices: c'est bien Virginie.

Hors, horreur, qu'est-ce que j'entends à l'émission de Radio-Canada de René Homier-Roy ce matin!? Bien oui, Virginie vient d'être signé pour encore 5 ans.

Bordel...

2007/07/24

I'm addicted to... les vidéoclips

Ok.

C'est pas la meilleure chanson ever, mais c'est le genre de concept de clip que j'aime bien.

C'est simple (en apparence!), mais tellement efficace.



Ils ont dû y mettre beaucoup de temps, c'est fou.

Pour vous mettre en appétit

Le menu de la cafétéria dans l'hôpital où je travail aujourd'hui:

...du foie avec du bacon.

Hum.

Suis-je la seule à trouver que servir du foie dans un hôpital, c'est de mauvais goût?

Bon appétit!

2007/07/23

Champignons et autres cultures bactériennes

À ce stade-ci, je n'ai plus d'orgueil.

Pour faire une rétrospective de mon état de santé (lamentable) depuis l'an dernier, suffit de dire que j'ai le système immunitaire à plat.

Tout ça a commencé par une malencontreuse grippe, attrapée au vol dans les rues du Vieux Québec à la fin de mon premier stage en avril 2006. L'innocente grippe a malheureusement décidé de dégénérer et le tout a finit en sinusite et en bronchite.

Un beau duo qui allait réussir à s'installer et à s'inscruster dans mon système, nécéssitant donc un premier traitement choc aux antibiotiques à l'été 2006. Deux mois à râler avant la première consultation chez le médecin, cela m'étais déjà apparu comme étant une éternité. J'étais très loin de me douter que j'allais rechuter quelques mois plus tard et que la bronchite (devenue chronique) allait perdurer bien au-delà d'une année complète.

Pour me débarasser de ma bronchite (et de sa meilleure amie le mucus!) j'ai donc mis en place certaines mesures simples:
- Du sommeil (j'ai pratiquement pas eu de vie sociale émancipée pour cause de fatigue intense);
- Du bon manger;
- De l'eau en masse;
- Des comprimés et sirops divers pour combattre la congestion des bronches;
- De l'activité physique (de longues marches et du Cardio-Latino).

Puis, je suis parfois passée par des mesures plus drastiques et des médecines alternatives louches ou pas:
- 3 consultations à la clinique de santé de l'université (où on a toutes les fois refusés de me redonner des antibiotiques, m'assurant que ça allait partir tout seul);
- 5 séances d'acupuncture;
- Un bouteille de sirop fortifiant pour le système immunitaire (produits naturels).

Mon système immunitaire affaibli, j'attrape au passage une verrue plantaire je-ne-sais-pas-où parce que je me promène jamais pieds nus sauf chez moi... Là je me dis que c'est vraiment chiant et je commence à me dire que je vais retourner chez le médecin pour réparer mon petit corps défectueux.

Mais le plus drôle, et là vaut mieux en rire que d'en pleurer, c'est certainement les 3 dernières semaines de ma vie où, le râlement ayant atteint son paroxysme en me donnant l'air d'une fumeuse invétérée de plus de 70 ans, je me suis présentée à la clinique de médecine d'urgence et où on m'a prescrit un package deal d'antibiotiques et de pompes.

C'est là que le fun commence.

Je suis toute excitée à l'idée de vaincre la bronchite une fois pour toute. Je me dis qu'avec mes antibios, le mucus va "en manger toute une" et que je retrouverais mes poumons de jeune fille.

Joie, allégresse et autres sentiments exprimant le bonheur accompagnent donc la prise de mon tout premier comprimé (c'est tout juste si je n'avais pas mis le Boléro de Ravel comme musique de fond question de bien vivre ce moment unique).

Les effets secondaires se font même attendre. Je suis au paradis.

Mais voilà, 2 jours plus tard les antibiotiques font bien leur travail et voilà donc que TOUTES les bactéries de mon corps sont mises à l'épreuve. Ma flore intestinale en mange un coup (je vous laisse imaginer les effets d'une telle chose), mais je me dis que tant que la flore vaginale va, tout baigne.

Au milieu de mon traitement (ce qui correspond au début de la semaine dernière) je sens que malgré une ingurgitation massive de yogourt, la flore vaginale flanche et meurt au combat. Les distinguée levures prennent le relais, me laissant souffrante et gémissante au sortir d'une douche où le doute n'étais plus: j'étais au prises avec une terrible vaginite à levures!

Dès le lendemain, je me mets donc au traitement trois jours Monistat en me disant que "là c'est vraiment le bout!" et en implorant le ciel de mettre fin à mes souffrances subito, presto.

Mais il ne faut apparemment jamais parler trop vite. Le vendredi, j'arrive chez mes parents. Toute fière de dire que mes pompes ne m'avaient pas donné de ce champignon nommé affectueusement "muguet de bébé" tel que prédit par l'infâme pharmacienne. J'osculte donc ma langue pour me prouver que tout va bien: horreur! Non, les champignons blanchâtres ne sont pas là, je me retrouve plutôt avec des petites pustules rouges qui représentent une forme de mycoses buccale que je ne connaissais pas.

Je panique un peu mais je retiens mes larmes. Là je me dis que c'est carrément écoeurant et je rage doucement en pestant contre la vie.

Je croyais que ça ne pouvait pas être pire? Erreur. Une dizaine de minutes plus tard je dévalle les escaliers en bois francs de la maison de mes parents sur les coudes qui saignèrent à la suite de cet incident.

Là je chiale en disant que "là là c'est vrai, j'ai vraiment eu une SEMAINE DE MARDE."

Convaincue que ça ne peut, encore une fois, pas être pire, je vais me coucher. Dès le lendemain je saute dans la douche pour m'apercevoir que... huummm... bien oui entre les fesses ça gratouilles et ça chauffe de façon dérageante quand je lave avec le savon. Un coup d'oeil dans le miroir pour constater que des champignons ont aussi décidé d'élire domicile sur mon corps accueillant. Là je trouve que ça commence à devenir franchement ridicule: me disant que j'allais bientôt n'être qu'un vulgaire vivarium ambulant à bactéries diverses.

Je pointe alors le ciel en pestant et en disant que "bon, les autres fois c'était pas vrai finalement, c'est MAINTENANT que ça peut pas être pire!"

Vous croyez?

Pas plus tard qu'hier (dimanche soir), des champignons un brin différent des deux autres types font leur apparition un peu plus haut mais toujours au niveau du bas-ventre, provocant lésions et saignements au passage. Quoi de plus agréable, hein.

Au téléphone avec V. hier j'ai juré que je ne dirais plus jamais que "ça peut pas être pire". Parce qu'apparemment, ça peut toujours aller plus mal... :P

Note à moi-même: rester positive. Pouhahahahahaha.

2007/07/20

Vidéo à haute teneur en caféine

Si vous aimez le café et les défis, cliquez ici.

2007/07/19

La faute aux poils...

Une collaboratrice à la radio de Radio-Canada à propos de la moustache de Patrick Masbourian:

"On dirait que c'est plus difficile de rire avec une moustache..."

2007/07/16

Ce qu'on aime le lundi (la suite)...

- Être au bureau, lire des procès-verbaux dans lesquels on traite de la pénurie de professionnels aux urgences en usant de jeux de mots douteux tels que: "Il s'agit d'arrêter immédiatement l'hémorragie, en ce qui concerne les départs d'urgentologues";

- Recevoir un courriel de Lui qui passe aux aveux et ne se la joue plus trop détaché;

- Penser à ce repas de poulet général Tao qu'on nous a promis et s'en délecter à l'avance;

- Faire rire les filles du bureau en portant des petits bas dans ses sandales (parce qu'il fait juste trop froid au bureau - satané air climatisé);

- Se dire qu'il ne nous reste que trois semaines de stage (!);

- Être excitée comme jamais en lien à l'éventualité d'un travail qui nous est peut-être offert à l'automne et qui nous permettrait de se rapprocher un peu plus de notre carrière de rêve, un peu plus rapidement que prévu (!!).

Et j'en passe.

Malgré la fatigue, le réveil mortel ce matin et les différents désagréments (hum hum) reliés à la prise massive d'antibiotiques contre la bronchite chronique, j'ai passé un très beau week-end.

Ce qu'on aime le lundi...

C'est se rendre compte qu'on a de nouveau accès à la Première chaîne de Radio-Canada sur son poste d'ordinateur.

Yeah!

Pouvoir écouter la radio pendant qu'on travaille, c'est tellement la joie!!!

2007/07/13

Y'en aura pas de facile

Entendu à l'hôpital (mon lieu de stage), où il est fréquent d'entendre à l'intercom les appels pour les différents "code" (un code correspond à une situation d'urgence particulière... ex.: code blanc = patient agité) et le lieu où les intervenants doivent se rendre le plus rapidement possible. On s'entend, nommer l'unité et/ou la salle où doivent aller les professionnels de la santé est impératif.

Aujourd'hui, ce qui nous est apparu comme étant un nouvel employé a tenté, tant bien que mal, de faire ses débuts à l'intercom:

- Code bleu tout le monde, code bleu.

30 secondes plus tard:

- Code bleu réanimation tout le monde, code bleu réanimation.

15 secondes après, visiblement embarassé mais tout de même crampé de rire:

- Euuuhh. Code bleu réanimation À LA SALLE DE L'URGENCE... Code bleu réanimation À LA SALLE DE L'URGENCE. Merci.

Cet incident n'a certainement pas manqué de nous faire rire, ma collègue de bureau et moi.

Comme à "Manon, tu m'inspires!"

Alors j'ai fait une Manon ou un Saskia Thuot de moi-même et j'ai décidé que le blog avait grand besoin de changements!

Les couleurs (beaucoup trop hivernales à mon goût, un peu trop sages) se devaient d'être revampées.

Alors voilà.

Un nouveau "En attendant la vraie vie" avec, au menu, des couleurs plus punchées, plus estivales, tellement plus marguarita-by-the-beach!

Toutefois, si vous aimez pas, laissez moi savoir. J'ai essayé de changer les couleurs sans trop nuire à la lisibilité. Je suis très ouverte aux commentaires (pertinents, constructifs!).

Bientôt, j'ajouterais même une photo en arrière-plan du titre de mon blog.

Oouuuuhhh. Oui. Je sais. Je deviens extravagante.

2007/07/10

S'exiler ou pas?

Huuumm...

Quand Rysette vous propose l'idée d'un voyage d'un mois en Europe après l'obtention de votre BAC en décembre, votre esprit vagabonde déjà, sac au dos, sur les doux chemins de ces pays ancestraux.

C'est un pensez-y bien.

J'ai quelques mois pour y réfléchir, au moins.

2007/07/08

Avoir hâte à ses vacances...

Quand ta famille est partie à Cuba et que ta mini soeur, pour te faire plaisir, t'as fait ce dessin "pour pas que tu t'ennuie"...


Bien t'as quand même pas si envie que ça de commencer ta semaine au bureau.

Bleh.

Mais merci quand même petite Loulou. :)

2007/07/06

Le chat sort du sac

Note à moi-même: always keep in mind that there's still plenty of fishes in the sea. And you sure know how to swim babe.

Quand Lui se garde une porte ouverte, pourquoi je n'aurais pas le droit de lorgner du côté de la sortie!?

Ah oui...

Parce que moi j'ai pas envie de prendre la porte et fuir en direction de la prochaine route.

Right.

Seconde note à moi-même: relire la première note, y croire, y adhérer, arrêter de m'en faire, croire en la vie et lui faire confiance.

2007/07/05

I'm so damn hot

On réalise parfois qu'il n'est pas vain de s'évertuer à donner des cours de natation à des enfants sommes toutes motivés quand on reçoit le courriel d'une maman qui nous réponds:

"Chère Kitty-4,
Oui 12h00 pour le cours c'est parfait! Pour répondre à ta question: Oui, elle a un cours de golf de 9h30 à 10h30. Par ailleurs, elle manifeste plus d'enthousiasme pour ses cours de natation avec toi que pour le golf."

Woaw.

Quelque part dans ma ville natale, il y a un professeur de golf qui se mord les doigts et s'arrache les cheveux en se demandant qui est la mystérieuse monitrice de natation que des millions d'enfants lui préfère.

Ok. J'exagère un peu.

Mais on a bien le droit de rêver, non?

Retour tardif sur un week-end chargé

Vous savez que vous avez eu un week-end coloré et bien rempli quand…

- Une amie vous a annoncé son mariage prochain (en septembre!) avec son copain (qui est aussi une de vos anciennes « fréquentations »);

- Vous vous sentez subitement, à 22 ans, vieille à l’idée d’assister à votre premier mariage d’amie;

- Une mini infection sous l’œil se déclare chez vous (question d’ajouter à la bronchite) en même temps qu’une HORRIBLE verrue plantaire décide d’élire domicile sur votre orteil alors que vous n'aviez JAMAIS eu ça de votre vie, que ça vous dégoûte au plus haut point et que vous avez décidé d'y faire la guerre coûte que coûte (!);

- Votre sœur de 13 ans se fout allègrement de votre gueule, allant même jusqu’à vous souhaiter « Bonne semaine! Prends soin de ta verrue! » quand vous quittez la maison de papa/maman, comme vous l’aviez jadis fait lorsqu’elle avait eu une verrue plantaire;

- Vous réussissez à franchir une étape importante dans votre vie d’aînée d’une famille de quatre enfants en obtenant la permission de l’inviter, Lui, à dormir dans le sacro-saint domicile familiale avec vous, dans votre lit;

- Lui s’insurge de façon plutôt mignonne parce qu’au fil d’une conversation vous lui avouez candidement que vous ne le retiendriez pas (pas la force de le faire) s’il décidait d’aller voir ailleurs;

- Toute votre famille s’énerve et fait le décompte avant leur départ pour Cuba… sans vous.