2006/12/17
Indifférence
2006/12/05
De la perspicacité mes amis!
"La journée se passera bien ou mal selon que nous serons plus disposés à
penser positif que négatif."
2006/11/24
Somewhere over the rainbow
V. : Moi je trouve ça merveilleux, quand on pleure et on rit en même temps.
Moi (pas convaincue): J'sais pas trop là...
V. : Bien oui, c'est un peu comme si, pendant une fraction de seconde, le bonheur réussit à prendre le dessus sur le reste.
Moi: Mwai...
V. : Dans le fond, c'est comme si t'étais un arc-en-ciel.
Wow. Et là, je suis toute attendrie. C'est tellement mignon comme image.
La pluie et le soleil en même temps. C'est vrai, je suis comme ça ces temps-ci. Je suis un arc-en-ciel.
C'est fou comme je l'aime ma petite V.
2006/11/23
Géographie 101
[14:42] Kitty-4: mais faudrait t'ailles habiter à Asbestos????
[14:42] Kitty-4: c où Asbestos?
[14:42] V. : :-P
[14:42] V. : Kitty-4
[14:42] V. : are you kidding me?
[14:42] Kitty-4: ahahaha
[14:42] Kitty-4: non
[14:43] Kitty-4: haha
(faut savoir rire de soi-même un peu dans la vie)
[14:43] Kitty-4: j'me souviens plus, c'est où Asbestos :S
[14:43] V. : j'ai bien envie de pas te le dire
[14:43] Kitty-4: ben je vais chercher sur Google sinon
(oui, moi, je fonctionne aux menaces parfois!)
[14:43] V. : Asbestos ma puce, c'est à 15 minutes de Sherbrooke
[14:43] Kitty-4: aaaaaaaaaahhhhhhhhhh
[14:43] Kitty-4: aaaaaaaaahhh ok
[14:44] Kitty-4: Oh ça serait cool comme poste alors
[14:44] Kitty-4: tu pourrais habiter à Sherby
[14:44] V. : ahaha
[14:44] V. : puisque c'est à côté de Sherbrooke
[14:44] V. : :-P
Bon. Bien oui, je suis nulle pour situer une ville sur une carte.
2006/11/22
Des conversations qui se perdent...
2006/11/20
La peur au ventre
Certes, j'ai fait du progrès depuis cet été. Beaucoup de progrès même. Bien entendu, n'importe quelle personne censée habitant la planète Terre dirait que ça ne pouvait pas continuer comme ça: les larmes, l'incapacité d'avaler quoi que ce soit, les nausées qui faisaient se retourner mon estomac quand on me forçait à manger et la peur qui me paralysait complètement pendant des jours... Là, c'était l'angoisse avec un grand A. La peur de vivre, la peur de tout. Un intense goût de mort qui m'accompagnait partout où j'allais, quoi que je fasse.
Aujourd'hui, il y a encore certaines peurs qui persistent. Mais aujourd'hui, ça me paralyse quelques jours et puis ça finit par s'en aller. Ce qu'il y a de moins bien, c'est que ça finit toujours par revenir... Comme ce week-end. Alors il faut que je me change les idées. J'ai recommencé à faire de longues promenades (un réel progrès par rapport à mon inertie de cet été) et je marche parfois sans savoir où aller, juste parce qu'il faut que je réfléchisse ailleurs qu'en pleurant la tête sur mon oreiller.
Donc, chez mes parents ce week-end, la peur de perdre mon amie V. m'a reprise. Et quand je parle de peur, je parle de quelque chose de très viscéral, qui vous prend au coeur et au ventre en farfouillant dans votre estomac et compressant votre poitrine. Ça vous coupe le souffle, ça vous donne la nausée et après le mal prend toute la place. Alors j'ai marché le long de la rivière. J'ai marché jusqu'à ce que la rue devienne un boisé et je suis descendue sur les berges. J'ai regardé le courant qui agitait presque imperceptiblement la surface de l'eau. Sur cette rivière, le courant agit souvent en traître. Il est là, sans trop y paraître. Mais si vous osez tenter la traversée jusqu'à l'autre côté de la rive (à peine 10 ou 15 mètres), vous pouvez facilement être emporté jusqu'à l'embouchure du fleuve sans jamais réussir à vous accrocher à quoi que ce soit. J'ai voulu savoir si l'eau était froide. J'ai retiré ma mitaine et j'ai mis ma main dans la rivière: un minute plus tard je ne sentais plus mes doigts. Étrangement, ça m'a enlevé l'envie de sauter à l'eau.
Trop frileuse pour en finir, j'imagine.
Alors je suis repartie par où j'étais venue, avec cette peur dans mon ventre qui déformait ma réalité, me faisait pleurer en marchant.
La peur était toujours là ce matin, elle m'a même empêchée de dormir cette nuit. Puis, la journée a fait son chemin et j'ai réussi à retrouver une certaine quiétude. mais tout ça est encore bien précaire. J'attends la contre-attaque de mon mal. Mais je l'attends de pied ferme.
2006/11/17
2006/11/06
Free hugs
2006/11/03
Hey bien...
2006/11/02
Juste parce que j'en ai envie
Top 10 des trucs qui me foutent une journée en l'air:
1) Croiser quelqu'un sur la rue qui a le même parfum que mon amie V. mais que c'est pas elle alors après je me rends compte que je m'ennuie parce qu'elle est loin et après je deviens triste;
2) Me faire dire que j'ai pas l'air en forme ou que jai l'air fatiguée (heureusement, ça ne m'est pas arrivé dernièrement);
3) Oublier de me parfumer avant de partir pour le stage/l'école;
4) Quand le répondeur de l'appartement m'empêche d'écouter en entier le message que m'a laissé V. (en plus, il le fait qu'avec elle! Le répondeur ne m'aime pas, j'en suis maintenant convaincue);
5) Ma mère quand elle me dit que mes cheveux ont l'air sales alors qu'ils le sont pas ou que ce que je m'évertue à peindre avec amour et passion depuis des heures ça ressemble pas à ce que ça devrait ressembler (bon, elle veut pas mal faire et elle s'excuse après mais moi du coup j'ai plus envie de rien faire après);
6) Rater le bus qui me ramène chez moi de 30 secondes;
7) La congestion nasale et les maux de têtes (un peu trop présents dans ma vie présentement);
8) Me lever en retard;
9) Penser à quelque chose d'important ou de drôle (ou whatever) à dire à quelqu'un et finalement oublier de dire à la persone en question la chose en question (après je suis toute démoralisée et je m'en veux);
10) Salir un vêtement quand je m'étais dit que je devais faire attention pour ne pas me salir.
Ah et puis tiens, j'y vais pour un bonus:
11) Oublier d'acheter un truc à l'épicerie alors que j'avais fait une liste exprès pour pas oublier.
Et puis comme j'aime pas les nombres impairs, j'y vais pour une 12e position:
12) Écrire un e-mail, un texte ou un post bien senti, sous l'impulsion du moment, et tout s'efface d'un coup et je dois tout recommencer (mais après, c'est forcément moins bien.)
Bon voilà. Ça fait beaucoup de trucs qui peuvent me gâcher une journée déjà. Alors on s'arrête là pour aujourd'hui.
Ça s'annonce bien
2006/11/01
The way I feel
I need some sleep par Eels
I need some sleep
It can't go on like this
I tried counting sheep
But there's one I always miss
Everyone says I'm getting down too low
Everyone says you just gotta let it go
You just gotta let it go
You just gotta let it go
I need some sleep
Time to put the old horse down
I'm in too deep
And the wheels keep spinning 'round
Everyone says I'm getting' down too low
Everyone says you just gotta let it go
You just gotta let it go
You just gotta let it go
You just gotta let it go
2006/10/25
Échos du couloir
Et si c'était vrai
Vision idyllique de nous deux, dans une chambre d'hôtel de rêve, faisant la grasse matinée alors qu'on voit la mer et qu'on entend le bruit des vagues à travers les fenêtres toutes grandes ouvertes. On est à peine habillées: l'air est chaud et humide. On est trop bien. Et au travers de tout ça y'a V. qui ouvre à peine les yeux et qui me dit avec sa voix endormie: "Tu vois, c'est ça la vraie vie".
Je voudrais tellement que ce soit vrai...
2006/10/24
Monday morning's story
Vu dans l'autobus ce matin:
1) Une fillette de deux ans qui trébuche parce qu'elle a le pied coincé dans les courroies d'un sac embêtant et qui s'étend ensuite de tout son long dans l'allée. Comme si ce n'était pas assez, sa mère lui tire sur le bras pour qu'elle sorte du bus et les portes automatisées se referment sur elle. L'enfant pleure (j'aurais fait la même chose dans sa position) et ça prend un petit moment avant que tous comprennent ce qui se passe (il est 7h30, quand même.)
Finalement, les gens autour arrivent à rendre son pied à la petite fille et elle quitte le bus saine et sauve.
Ma réaction --> effrayée: ce genre de scène surprend un lundi matin.
2) Un drôle de garçon, avec des quilles à jongler qui dépassent de son sac, qui écoute très (trop?) fort de la musique du genre "Les classels" dans son walkman. J'ai d'ailleurs cru reconnaître Les boîtes à gogo du temps où Michèle Richard n'était pas encore... eu... blonde.
Ma réaction --> amusée ( et un peu effrayée, je dois l'admettre.)
2006/10/17
Le vidéo pas si bien caché...
2006/10/08
Petits deuils quotidiens
- Devoir se lever alors qu'on aurait volontier dormi une heure de plus;
- Jeter une laitue entière qui traînait depuis plusieurs semaines dans le frigo alors qu'on s'était juré que, cette fois, on allait parvenir à la manger en entier;
- Être obligé de mettre son chandail rouge parce que le vert est au lavage;
- Manquer son programme de télévision préféré;
- Rentrer au travail le matin alors qu'il fait si beau à l'extérieur;
- Raccrocher à regret le téléphone après une longue conversation avec une amie;
- Quitter les gens qu'on aime, même si ce n'est que pour quelques heures ou quelques jours;
- Faire une croix sur une sortie idéalisée avec une amie qui compte plus que tout;
- Prendre conscience du temps qui passe et qui file comme du sable entre nos doigts;
- Se rendre compte qu'il est tout aussi difficile d'aimer correctement que d'essayer de ne plus aimer du tout.
2006/10/05
Blogosphère, à nous deux...
Je suis d'accord avec vous: il y a beaucoup trop de blogs sur Internet. Du moins, c'est ce que je me suis toujours dit. D'ailleurs, jusqu'à ce jour, je m'étais toujours demandé pourquoi il y avait autant de gens qui s'évertuaient à raconter les frasques de leur existence trépidante (enfin, la plupart du temps) sur la blogosphère, et, surtout, s'il y avait réellement un public pour toute cette manne de pseudo-écrivains. Non, vraiment, me rallier à la masse et exposer aux gens le récit de ma vie quotidienne ne m'avait jamais traversé l'esprit.
Je me souviens de la première fois que ma soeur m'avait montré son blog. C'était il y a 2 ans (ou 3?) et je me souviens m'être dit que c'était franchement n'importe quoi. Il faut dire que son espace personnel contenait alors plus de photos que de textes et que son principal public était constitué de son cercle d'amies qui ne manquaient pas de laisser des commentaires illisibles (parce qu'écrit dans une langue MSNienne 12-15 ans plutôt obscure) pour chaque post émis. C'était donc ÇA un blog? J'étais retournée à mes livres en me jurant que JAMAIS je n'exposerais ma vie de la sorte sur le Web.
Mais voilà, bien des choses ont changées depuis. J'ai maintenant beaucoup trop de temps "libres" pour penser et pour me perdre encore et encore dans l'univers merveilleux et infini du World Wide Web (on ne devrait jamais permettre l'accès à Internet aux stagiaires universitaires qui étudient en communications). Après avoir meublé d'innombrables heures de mon existence en lisant les blogs de tout un chacun, j'ai commencé à flirter dangereusement avec l'idée d'avoir mon petit coin de Web à moi. Après tout, si tous les autres pouvaient se permettre de se faire lire par des tonnes d'internautes compatissants en jouant les journalistes et les écrivains, pourquoi ne pourrais-je pas me permettre ce petit trip totalement égocentrique.
Me voici donc aux commandes de ce petit bout d'Internet et je ressens tout à coup une grande fierté quant au fait que les journées où les heures s'écoulent trop lentement sont derrières moi!
J'ai mon blog. J'ai du temps à tuer. Le Web m'appartient.
Blogosphère, à nous deux...