2006/10/25

Échos du couloir

Commentaire entendu dans un quelconque couloir de mon lieu de stage.
Mise en situation:
Deux dames qui reviennent de la cafétéria, tasses de café à la main. Elles marchent lentement pour éviter de renverser leur café partout. Logique. Mais une des deux dames préfère encore expliquer l'évidence...
Dame pleine de sagesse: "On ne va pas à la même vitesse avec un café dans les mains hein?"
Dame consentante: "Ben oui hein, t'as raison. Puis en plus, c'est vraiment chaud!"
Un bien beau moment de sagesse, il va sans dire.

Et si c'était vrai

Cette nuit j'ai rêvé qu'après avoir grimpé le mont Massawippi (j'ignore s'il existe vraiment) je partais en voyage avec mon amie V.

Vision idyllique de nous deux, dans une chambre d'hôtel de rêve, faisant la grasse matinée alors qu'on voit la mer et qu'on entend le bruit des vagues à travers les fenêtres toutes grandes ouvertes. On est à peine habillées: l'air est chaud et humide. On est trop bien. Et au travers de tout ça y'a V. qui ouvre à peine les yeux et qui me dit avec sa voix endormie: "Tu vois, c'est ça la vraie vie".

Je voudrais tellement que ce soit vrai...

2006/10/24

Monday morning's story

Vu dans l'autobus ce matin:

1) Une fillette de deux ans qui trébuche parce qu'elle a le pied coincé dans les courroies d'un sac embêtant et qui s'étend ensuite de tout son long dans l'allée. Comme si ce n'était pas assez, sa mère lui tire sur le bras pour qu'elle sorte du bus et les portes automatisées se referment sur elle. L'enfant pleure (j'aurais fait la même chose dans sa position) et ça prend un petit moment avant que tous comprennent ce qui se passe (il est 7h30, quand même.)

Finalement, les gens autour arrivent à rendre son pied à la petite fille et elle quitte le bus saine et sauve.

Ma réaction --> effrayée: ce genre de scène surprend un lundi matin.

2) Un drôle de garçon, avec des quilles à jongler qui dépassent de son sac, qui écoute très (trop?) fort de la musique du genre "Les classels" dans son walkman. J'ai d'ailleurs cru reconnaître Les boîtes à gogo du temps où Michèle Richard n'était pas encore... eu... blonde.

Ma réaction --> amusée ( et un peu effrayée, je dois l'admettre.)

2006/10/17

Le vidéo pas si bien caché...

Je mets l'autre vidéo ici en répètant mon avertissement: ce vidéo contient un contenu plutôt explicite (mais pas tant non plus là, faut pas être trop puritain.) Mineurs en quête de senstations fortes s'abstenir... vous allez être déçus de toutes façon si vous chercher des vidéos pornos.

2006/10/08

Petits deuils quotidiens

En vrak:

- Devoir se lever alors qu'on aurait volontier dormi une heure de plus;
- Jeter une laitue entière qui traînait depuis plusieurs semaines dans le frigo alors qu'on s'était juré que, cette fois, on allait parvenir à la manger en entier;
- Être obligé de mettre son chandail rouge parce que le vert est au lavage;
- Manquer son programme de télévision préféré;
- Rentrer au travail le matin alors qu'il fait si beau à l'extérieur;
- Raccrocher à regret le téléphone après une longue conversation avec une amie;
- Quitter les gens qu'on aime, même si ce n'est que pour quelques heures ou quelques jours;
- Faire une croix sur une sortie idéalisée avec une amie qui compte plus que tout;
- Prendre conscience du temps qui passe et qui file comme du sable entre nos doigts;
- Se rendre compte qu'il est tout aussi difficile d'aimer correctement que d'essayer de ne plus aimer du tout.

2006/10/05

Blogosphère, à nous deux...

Je suis d'accord avec vous: il y a beaucoup trop de blogs sur Internet. Du moins, c'est ce que je me suis toujours dit. D'ailleurs, jusqu'à ce jour, je m'étais toujours demandé pourquoi il y avait autant de gens qui s'évertuaient à raconter les frasques de leur existence trépidante (enfin, la plupart du temps) sur la blogosphère, et, surtout, s'il y avait réellement un public pour toute cette manne de pseudo-écrivains. Non, vraiment, me rallier à la masse et exposer aux gens le récit de ma vie quotidienne ne m'avait jamais traversé l'esprit.

Je me souviens de la première fois que ma soeur m'avait montré son blog. C'était il y a 2 ans (ou 3?) et je me souviens m'être dit que c'était franchement n'importe quoi. Il faut dire que son espace personnel contenait alors plus de photos que de textes et que son principal public était constitué de son cercle d'amies qui ne manquaient pas de laisser des commentaires illisibles (parce qu'écrit dans une langue MSNienne 12-15 ans plutôt obscure) pour chaque post émis. C'était donc ÇA un blog? J'étais retournée à mes livres en me jurant que JAMAIS je n'exposerais ma vie de la sorte sur le Web.

Mais voilà, bien des choses ont changées depuis. J'ai maintenant beaucoup trop de temps "libres" pour penser et pour me perdre encore et encore dans l'univers merveilleux et infini du World Wide Web (on ne devrait jamais permettre l'accès à Internet aux stagiaires universitaires qui étudient en communications). Après avoir meublé d'innombrables heures de mon existence en lisant les blogs de tout un chacun, j'ai commencé à flirter dangereusement avec l'idée d'avoir mon petit coin de Web à moi. Après tout, si tous les autres pouvaient se permettre de se faire lire par des tonnes d'internautes compatissants en jouant les journalistes et les écrivains, pourquoi ne pourrais-je pas me permettre ce petit trip totalement égocentrique.

Me voici donc aux commandes de ce petit bout d'Internet et je ressens tout à coup une grande fierté quant au fait que les journées où les heures s'écoulent trop lentement sont derrières moi!

J'ai mon blog. J'ai du temps à tuer. Le Web m'appartient.

Blogosphère, à nous deux...