2007/06/28

Les jours de pluie

Non, pas question ici de la chanson du groupe Alfa Rococo (tout de même bien plaisante), mais plutôt de mon affection un peu étrange pour les journées de pluie.

Pourtant, je suis comme tout le monde, j’adore le soleil, les journées chaudes (mais euh, pas trop non plus parce que j’aime pas trop me brûler sur la céramique du plancher de mon appartement). J’aime l’été, le vent chaud qui fait remonter les jupes sur les cuisses, la crème glacée et la baignade.

Mais, étonnamment, les journées pluvieuses me mettent dans un état particulièrement intense de rêverie. Déjà, quand j’étais toute jeune et que la pluie frappait sur les fenêtres de ma classe à l’école, j’avais de la difficulté à suivre le professeur et, bien souvent, je préférais regarder les gouttes glisser sur le verre en laissant mes pensées divaguer.

Pourtant, j’adorais entrer en classe à l’occasion de ces journées sans soleil. Ces journées d’automne où les nuages ne se dissipent jamais et où, dès le matin, les lumières de l’école sont allumées. Ces journées qui faisaient râler les amateurs de ballon chasseur mais qui me plaisaient bien parce qu’on pouvait lire tranquillement dans le gymnase pendant la récréation. Ces journées où ça sentait les bottes d’eau et les imperméables mouillés dans les corridors de l’école. Ces journées qui se terminaient inévitablement par un bain chaud et un dodo au son de la pluie, encore, dont les gouttes résonnaient doucement contre la fenêtre de ma chambre.

Aujourd’hui, je suis au bureau, il pleut. Je n’ai pas de fenêtre mais je sors souvent pour regarder la pluie tomber, juste un petit peu, juste quelques instants.

Ça sent le mouillé dans les halls d’entrée.

Il fait sombre et c’est tranquille.

Deux minutes de sérénité dans mon éternelle folie.

2007/06/27

Un certain équilibre

Dans la vie il existe malheureusement des gens avec qui on s'entend mal et qui se permettent d'être condescendants et désagréables, questions de rendre ces rencontres obligatoires anodines au bureau plutôt pénibles.


Par contre il existe aussi des lits conçus à la base pour une seule personne dans lesquels on se retrouve deux et puis, en bout de ligne, "c'est pas mal mieux que le téléphone, ou pire, le courriel."

2007/06/21

Quand ça va mal...

... c'est toujours la faute à un homme. Ha ha ha.


La fontaine de Trévi se retrouve à sec!

2007/06/18

Phase anale

Dans la lignée des "tu sais que...", on peut dire que tu sais que tu travailles dans un hôpital quand le running gag depuis un mois consiste à introduire et à associer à toutes situations possibles le terme et/ou l'activité de l'irrigation du côlon.

2007/06/16

C'est une fête d'amis quand...

Pour savoir si tu te retrouve dans une fête d'amis de 5 ans (celle de ma mini soeur dans mon cas), il y a des signes qui ne démentent pas:

1. Tu t'es tappé la confection d'une dizaine de sacs cadeaux d'invités la veille;

2. Il y a une dizaine d'enfants ayant au plus 6 ans dans le salon;

3. La perruche est traumatisée;

4. On décide que c'est à toi de prendre en charge "le groupe" simplement parce que, dans ta formation de monitrice de natation, tu as appris à gérer un groupe;

5. La gestion de groupe t'amène évidemment à être l'accompagnatrice officielle des enfants aux toilettes (au moins, à leur âge, ils s'essuient seuls!);

6. Des petites filles t'abordent en te disant des choses passionnantes dans le genre: "Mon petit frère à moi il fait encore caca dans sa couche";

7. On te pose des questions pleines de sagesse telles que :"Si tu as 22 ans, est-ce que ça veut dire que t'es plus grande que la mère de ta soeur?";

7. Tu te retrouve avec une clownette du nom de Virgule dans ta maison;

8. Ta mère TE porte volontaire pour être l'assistante de Virgule;

9. Tu dois chercher les souliers d'une petite invitée parce qu'elle ne les retrouve pas seule (je veux dire... qui perd ses souliers dans un party où y'a pas d'alcool!?).

J'aurais pu aller plus loin, je me limite à 9 points.

Au moins, mini soeur a décrété que la journée d'aujourd'hui avait été "le plus beau jour de sa vie".

That's kinda sweet.

2007/06/12

Je regarde trop Youtube...

... mais j'ai vraiment aimé la série de vidéos des "2 hot girls in the shower".







Sans commentaire

Dans la lignée des trucs qu'on a pas nécéssairement envie de se faire dire, il y a certainement l'affirmation déclâmée par son accupuncteur:

"Mon dieu, il me semble que t'as l'air plus pochée que la semaine passée."


Et vlan! En plein dans l'estime personnelle. (Mais bon, j'ai le sens de l'auto dérision plutôt développé, alors ça va.)

2007/06/07

La moyenne des ours

Ce qu'il y a de bien en communications, c'est qu'on doit être polyvalents et arriver à comprendre toutes sortes de textes pour ensuite reformuler les choses afin de les rendre compréhensibles pour tout le monde.

Mais quand je lis dans un rapport que: "Les ventilo-convecteurs existants sont reliés à un refroidisseur de liquide l'hiver au lieu du compresseurs à vis", il m'arrive de me sentir désabusée et impuissante.

2007/06/06

Alléluia!

Entendu hier midi à ma table à la cafétéria:

"La crème hydratante, c'est un vrai don de dieu !!!"

2007/06/01

Des surnoms 90's style

Dans le cadre de mon travail, je dois lire un épais dossier de presse qui fait la revue des fusions dans les hôpitaux sherbrookois de 1994 à 1997.

Dans la page des lettres ouvertes de La Tribune du 14 février 1997, une femme écrit une lettre enflammée et qui signe affectueusement :

"De ta Valentine, ou si t’aime mieux de ton petit lagopède des montagnes."

Petite recherche sur Google pour m’apercevoir qu’un lagopède est un oiseau s’apparentant à une perdrix qui vit dans les montagnes et mange végétarien…

Tout ça m’a laissé (et a laissé ma collègue de bureau) bien perplexe. De tous les animaux prêtant leurs noms à des amants désireux de se donner « des p’tits noms d’amour », celui du lagopède alpin me semble le plus étrange.

À quand une lettre enflammée signée « ton p’tit bison chatouilleux », « ton antilope affectueuse » ou encore « ton bouc cajoleur »?


Bloody Friday?

Se coucher à 20h00 en s'enfilant deux Atasol parce qu'on a un mal de tête de la mort, c'est intense.

Se réveiller pas si reposée après une nuit de 11h avec toujours, en bruit de fond, les relents de ce mal de tête de la veille qui menace de reprendre à tout moment, c'est frustrant.

Je m'en vais en rencontre avec un architecte qui me voit comme "la stagiaire blonde qui sait pas écrire" (haha, ouais!). Il est mieux d'être gentil aujourd'hui le monsieur sinon ça va réellement foutre ma journée en l'air et il va y avoir des gens qui souffrent et du sang qui coule.

I know, I'm evil. Niark, niark.

(Non mais, tout ça relève plutôt du fantasme. Il va y avoir du sang qui gicle, mais dans ma tête seulement, rassurez-vous.)

À suivre...