Non, pas question ici de la chanson du groupe Alfa Rococo (tout de même bien plaisante), mais plutôt de mon affection un peu étrange pour les journées de pluie.
Pourtant, je suis comme tout le monde, j’adore le soleil, les journées chaudes (mais euh, pas trop non plus parce que j’aime pas trop me brûler sur la céramique du plancher de mon appartement). J’aime l’été, le vent chaud qui fait remonter les jupes sur les cuisses, la crème glacée et la baignade.
Mais, étonnamment, les journées pluvieuses me mettent dans un état particulièrement intense de rêverie. Déjà, quand j’étais toute jeune et que la pluie frappait sur les fenêtres de ma classe à l’école, j’avais de la difficulté à suivre le professeur et, bien souvent, je préférais regarder les gouttes glisser sur le verre en laissant mes pensées divaguer.
Pourtant, j’adorais entrer en classe à l’occasion de ces journées sans soleil. Ces journées d’automne où les nuages ne se dissipent jamais et où, dès le matin, les lumières de l’école sont allumées. Ces journées qui faisaient râler les amateurs de ballon chasseur mais qui me plaisaient bien parce qu’on pouvait lire tranquillement dans le gymnase pendant la récréation. Ces journées où ça sentait les bottes d’eau et les imperméables mouillés dans les corridors de l’école. Ces journées qui se terminaient inévitablement par un bain chaud et un dodo au son de la pluie, encore, dont les gouttes résonnaient doucement contre la fenêtre de ma chambre.
Aujourd’hui, je suis au bureau, il pleut. Je n’ai pas de fenêtre mais je sors souvent pour regarder la pluie tomber, juste un petit peu, juste quelques instants.
Ça sent le mouillé dans les halls d’entrée.
Il fait sombre et c’est tranquille.
Deux minutes de sérénité dans mon éternelle folie.
Pourtant, je suis comme tout le monde, j’adore le soleil, les journées chaudes (mais euh, pas trop non plus parce que j’aime pas trop me brûler sur la céramique du plancher de mon appartement). J’aime l’été, le vent chaud qui fait remonter les jupes sur les cuisses, la crème glacée et la baignade.
Mais, étonnamment, les journées pluvieuses me mettent dans un état particulièrement intense de rêverie. Déjà, quand j’étais toute jeune et que la pluie frappait sur les fenêtres de ma classe à l’école, j’avais de la difficulté à suivre le professeur et, bien souvent, je préférais regarder les gouttes glisser sur le verre en laissant mes pensées divaguer.
Pourtant, j’adorais entrer en classe à l’occasion de ces journées sans soleil. Ces journées d’automne où les nuages ne se dissipent jamais et où, dès le matin, les lumières de l’école sont allumées. Ces journées qui faisaient râler les amateurs de ballon chasseur mais qui me plaisaient bien parce qu’on pouvait lire tranquillement dans le gymnase pendant la récréation. Ces journées où ça sentait les bottes d’eau et les imperméables mouillés dans les corridors de l’école. Ces journées qui se terminaient inévitablement par un bain chaud et un dodo au son de la pluie, encore, dont les gouttes résonnaient doucement contre la fenêtre de ma chambre.
Aujourd’hui, je suis au bureau, il pleut. Je n’ai pas de fenêtre mais je sors souvent pour regarder la pluie tomber, juste un petit peu, juste quelques instants.
Ça sent le mouillé dans les halls d’entrée.
Il fait sombre et c’est tranquille.
Deux minutes de sérénité dans mon éternelle folie.