2007/01/31

Quand la vie te fait suer...

Fallait bien que je fasse quelques modifications dans l'apparence de mon blog pour que ça fasse (excusez l'expression) "chier" toute la mise en page...
Grrr...

Le paradoxe...

...c'est de faire constamment le même souhait à 11h11 depuis des mois alors que l'on sait pertinemment que si notre voeu se réalise ça pourait aggraver notre situation.

Le temps qui (me) tue

Honnêtement, j'ai l'impression que ma tête est sur le point d'exploser.

Depuis un certain temps je ne me sens plus tout le temps triste, ce n'est plus tout à fait comme avant. Peut-on réellement parler de progrès? Peut-être. Je ne sais pas. Une chose est sûre, c'est que maintenant l'apathie fait souvent place à une très grande colère qui m'habite tout entière et me ronge de l'intérieur...

Ce que je vais dire va vous paraître complètement tordu et absolument sordide, mais j'ai parfois l'impression que la tristesse était plus facile à supporter que la violence qui m'habite souvent maintenant. Un peu comme si d'avouer que nous pleurerions des jours entiers était plus moralement acceptable que de confier à quelqu'un qu'on se blesse volontairement pour exorsicer le mal, pour retourner notre colère contre nous-même plutôt que de la faire éclater sur d'autres.

Mais, ce n'est pas tout... voilà que tout le monde met la pression maintenant pour que j'aille mieux. Pourquoi?

Je veux dire, je comprends que ma famille, que V., que mon entourage souhaite mon bonheur, mais pourquoi la pression? Vous croyez vraiment que ça peut m'aider et me consolider dans le fait que je progresse (à mon rythme SVP!)?

Tous les week-ends où je me retrouve chez mes parents depuis un certain temps je me fais dire par ma mère que je me complais dans mon malheur, juste parce que je raconte ma semaine en toute honnêteté, avec mes hauts et mes bas. "Arrêtes de parler de toi comme si tu étais malade" qu'elle me dit souvent, alors que je ne fais que parler des différents sentiments que j'ai pu ressentir pendant mon séjour en terre étudiante.

Même chose pour V. qui a tendance à me garder dans une petite bulle en attendant que j'aille mieux, en attendant que je redevienne "normale", que je sois moi-même, qu'il n'y ait plus de "bas"...

Moi aussi, j'aspire à aller mieux. Mais JE NE PEUX PAS aller plus vite, JE NE PEUX PAS faire semblant pour faire plaisir. Même si je le souhaite très très fort, avec tout mon être et tout mon coeur, même si j'ai tellement envie de redevenir l'amie agréable que j'ai été pour toi V., JE FAIS DE MON MIEUX!

Et est-ce que de me permettre de relâcher la pression que j'excerce sur moi-même un jeudi soir et manifester le besoin que V. s'occupe un peu de moi me transforme en monstre d'égoïsme? Est-ce que c'est vraiment si mal de demander à quelqu'un de venir nous voir, pas pour parler, juste pour apposer notre tête sur ses genoux et se faire dire que "ça va aller"?

Merde... les gens sont-ils seulement conscients du combat intérieur que je mène à tous les jours depuis maintenant presque 6 mois? Ont-ils seulement idée de l'énergie que ça peut me prendre d'aller bien et de fonctionner en mode "étudiant" pendant quelques jours? Je mène un combat de tous les instants contre moi-même, parce que, à quelque part à un moment donné, il y a quelque chose qui s'est brisé en moi que je n'ai pas voulu le voir. Je suis dans l'état où je suis présentement parce que, justement, à un autre moment dans ma vie on m'a reproché de broyer du noir pour une histoire de coeur ("C'est juste une peine d'amour, tu vas t'en remettre", "Bon, ton amie ta trahie, et après? La vie continue...") et je me rends maintenant compte que le pardon ne veut pas nécéssairement dire qu'on accepte les événements. Ou du moins, qu'on accepte les conséquences que peuvent avoir eus ces événements. Au fond de moi, il y a toujours la jeune fille de 18 ans qui s'est fait mentir par les deux personnes en qui elle avait le plus confiance à l'époque; et tout ça a une influence terrible sur mes relations actuelles. J'ai voulu faire plaisir aux gens à l'époque en leur montrant que j'étais capable d'aller mieux rapidement et voilà que je me ramasse 3 ans plus tard à me frapper de plein fouet contre un mur de pierre énorme que je me tue maintenant à escalader pour arriver à continuer ma route...

Et ça, c'est censé faire de moi une personne qui se complait dans son malheur?

Merde, j'ai développé des troubles d'anxiété précisément parce que je me suis toujours trop mis de pression dans ma vie personnelle (combien de fois ai-je été déçue par rapport à quelqu'un qui m'étais cher tout simplement parce que le scénario de notre rencontre que je m'étais inventé n'avais pas fonctionné exactement comme je l'avais prévu?) Maintenant, comment est-ce que je suis censée me sentir à l'aise quand on me fait sentir que ça commence à faire un peu trop longtemps que je vais mal et qu'on me dit subtilement que, là, je devrais être raisonnable et aller mieux... Comme si je contrôlais absolument tout de ma vie! Comme si j'étais à 100% responsable de mes états d'esprit alors que c'est précisément ça, l'anxiété, perdre le contrôle d'une partie de soi-même. Faire face à une partie de notre personnalité qu'on aimerait bien souvent ne jamais avoir connu.

Je sais que ça va faire plusieurs mois maintenant que je déprime. Je progresse, mais personne ne le voit. Non. Ça ne va pas encore assez vite...

J'ai parfois l'impression d'être entourée de gens qui regardent leur montre en soupirant tout en me disant de "pas lâcher".

Vous croyez pas que je me reproche suffisamment d'aller mal? Que me couche déjà presque à tous les soirs en me détestant d'autant me haïr? Que je n'ai pas besoin de me faire dire qu'il faut que j'aille mieux, JE LE SAIS!

Même que j'ai (re)commencé à culpabiliser lorsque j'ai le malheur de laisser glisser quelques lignes désespérées sur le MSN à V. Même que je n'ose plus lui téléphoner de peur de la déranger ou de peur qu'elle ait de la peine que j'aille de la peine (voyez où on en est!?) et pourtant j'ai tellement besoin d'elle.

Même que je n'ose plus parler à mes parents de peur de les décevoirs parce qu'ils sont convaincus que je vais mieux tout le temps...

...ma tête va exploser, c'est terrible.

Je voudrais vraiment que ça cesse.

2007/01/26

Il y a de ces matins...

Depuis un petit bout de temps j'ai peur que la peine me défigure. Qu'un matin je me réveille et que je reste pour toujours avec les traits tirés, les yeux bouffis et les poches en dessous des yeux.
J'ai 21 ans bordel! Alors pourquoi est-ce qu'il y a des matins où je me sens déjà trop vieille?

2007/01/22

On y croirait presque

Lu sur ma facture en revenant de chez Uniprix: " La personne la plus importante ici, c'est vous."

Faut l'admettre, c'est mignon. Je suis touchée.

2007/01/16

Juste pour me convaincre que je ne laisse pas mon blog sombrer...

... je vais répondre à ce questionnaire qui circule sur la blogosphère.
1-Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4e ligne: "la pension, comme la pension implique sa personne." - Honoré de Balzac, Le Père Goriot. Et puis là vous comprenez rien parce que la 4e ligne correspond à une fin de phrase... Alors finalement c'est nul parce que ça veut rien dire et c'est normal étant donné que les phrases de Balzac font chacune environ ½ page...
2- Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision? Les Invincibles (que j'aime pas tant d'ailleurs, je préfère encore Minuit, le soir.)
3- Sans vérifier, deviner quelle heure il est? 13h03.
4- Vérifiez, il est… 13h32. Bon. J'ai l'air bizarre là.
5- En dehors du bruit de l’ordinateur, qu’entendez-vous? Le chat qui fouille dans le garde-manger.
6- Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ? Je suis allée et revenue d'un cours à l'université ce matin.
7- Que portez-vous? Culottes de pyjama Hello Kitty roses, chandail chaud gris, camisole rose et bas de Noël (cadeau de maman).
8- Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous? Des blogs, j'en étais à celui de Josée (Tell me lies).
9- Avez-vous rêvé cette nuit? En fait, j'ai fait des cauchemars. C'est tout ce dont je me souviens.
10- Quand avez-vous ri la dernière fois? Sincèrement: mardi de la semaine dernière. Rire sans importance: dans mon cours tout à l'heure.
11- Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes? Beaucoup, beaucoup de photos, un petit babillard (sur lequel il y a un calendrier, des tattoos d'oursons Danone, ma première carte de presse, un coupon concours pour une bourse d'études IGA, deux fausses fleurs, une carte postale de Paris, un collant écrit dessus "Abolissons la pauvreté (et les gars laids)": héritage d'un 5 à 8 dans une faculté de Génie), mon mot de fête de V., des dessins de ma petite soeur, mon horaire de l'université.
12- Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui? Un navet qui racontait des blagues et sur lequel on avait collé des yeux dans un théâtre de marionnettes et un homme déguisé en russe qui disaient aux enfants d'apprendre à coordonner leurs mouvements (!?)... j'ai pu voir ces deux mêmes choses dans la même émission sur le canal Vox. J'ai toujours pas compris.
13- Que pensez-vous de ce questionnaire ? Pas grands choses... mais je tenais à dire que j'ai forcé le chat de ma colocataire à goûter à des chips au vinaigre par exemple... il a pas aimé.
14- Quel est le dernier film que vous ayez vu ? L'illusionniste (la fin de ce film est ridicule.)
15- Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez? Une entreprise de presse pour me garantir un emploi, un voyage en Europe pour mes parents, un scooter pour ma moyenne soeur, une chambre à elle toute seule pour ma moyenne-petite soeur, un château de princesse pour ma toute petite soeur, une île du pacific pour moi (et les ami(e)s que j'aurais choisi(e)s) et un requin pour V.
16- Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore: J'ai planifié écrire une carte postale à envoyer à PostSecret. J'ai déjà le concept et tout. Il me reste juste à la réaliser.
17- Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous? J'enlèverais à l'être humain sa capacité de crier. Sinon, je voudrais pouvoir revivre ma vie (exactement la même!) mais en étant un homme, juste pour voir à quel point les choses seraient différentes et/ou moins compliquées.
18- Aimez-vous danser? For sure.
19- Georges Bush? Mme Bush a l'air d'être morte et empaillée.
20- Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille? Leaticia.
21- Et si c’était un garçon? Tristan.
22- Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger? Oui, mais je m'ennuierais peut-être trop de ma famille et mes ami(e)s.
23- Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis? "Ici, c'est toi le boss. Bienvenue dans ton monde."

2007/01/03

Après un mois d'absence...

Tout ce que je trouve à dire c'est qu'il y a véritablement des jours où je regrette de ne pas m'être fait frapper par ce véhicule qui avait failli me faucher alors que je revenais à pieds du bureau il y a un mois...
Noël n'a pas vraiment été ce qu'il aurait dû être pour moi cette année.