2007/05/31

État d'âme

Je soupçonne les techniciens en informatique de mon lieu de travail de s'être rendu compte de mon utilisation de la bande passante pour écouter la radio de Radio-Canada en ligne.

Ça fait maintenant deux jours que je ne peux plus écouter l'émission de Christiane Charette de même que celle de Monique Giroux en travaillant...

Disons le: j'suis frue, baon.

Le jour où ils m'interdisent l'accès aux blogs, je hurle.

2007/05/30

Réflexion

J’ai fait de drôles de rêves cette nuit… (une habitude il faut croire).

Et puis quand je me suis réveillée une amie du secondaire est venue m’aborder sur MSN pour m’annoncer la mort d’un copain qui faisait partie de notre cercle d’amis quand j’étais à la polyvalente…

Simon c’était un jeune homme pas trop bavard qui parlait quand il le fallait et savait écouter les autres. En secondaire 5 il sortait avec une bonne amie à moi et je me souviens, au bal notamment, combien il était attentionné et sensible à son égard.

Une bonne personne. Honnête et authentique.

Selon l’article paru dans Le Nouvelliste, il se serait endormi au volant. Sa voiture a fait des tonneaux avant de s'immobiliser sur le terre-plein. En arrivant au CHRTR (Centre Hospitalier Régional de Trois-Rivières), le médecin a seulement pu constater son décès.

Mourir dans un accident de voiture à 22 ans, c’est bien désolant tout ça.

Ça devait bien faire plus de 3 ans que je ne l’avais pas vu ou que je n’avais pas trop entendu parler de lui.

Aujourd'hui j'ai une pensée pour lui, et pour sa famille et ses proches.

Justement, au début de la semaine, je regardais la
nouvelle publicité de la SAAQ. Sur le site web on y trouvait un reportage dans lequel un urgentologue parle des cas de traumas qui arrivent à son unité de soin après une collision en voiture. Une phrase m'avait frappée:"La durée d'un impact lors d'un accident automobile c'est de 100 millisecondes. C'est la vitesse d'un clin d'oeil. Alors tout va bien, un clin d'oeil plus tard l'impact est faite."



La vie ne tient qu'à un clin d'oeil.

2007/05/28

Noël en mai

Il y a quand même des choses drôles dans la vie. Comme de voir son père, excité comme un enfant de 5 ans qui se rue voir sous le sapin le matin de Noël, juste parce que vous avez reçu une cafetière italienne traditionnelle à espressos que votre amie V. vous a offert pour votre fête et que vous lui aviez promis qu’il pourrait l’essayer.

Nous sommes donc dimanche matin, 9h30. Mon père fait irruption dans ma chambre en ne prenant presque pas la peine de frapper. Il me regarde avec des yeux ahuris l’air de dire « N’as-tu pas conscience du grand moment que je m’apprête à vivre? Tu oses dormir encore? » Et il me dit :

Papa : Quoi? Tu dors encore?

Moi (confuse) : Bah… euh… oui. Mais j’allais me lever là.

Papa (qui cherche frénétiquement dans les sacs qui se trouvent sur mon bureau) : Tu l’as mis où le café que t’as acheté pour ta cafetière!?

Moi : Dans le sac là là…

Papa : Ahhhhhhh ouiiiii! Bon ben je t’attends en bas.

Moi : Euuuh. Ok, je me lève.

Je décide donc de me lever. Un peu perplexe quand au degré de bonheur que le visage de mon père affichait en tenant dans ses mains la demie livre de café Rainforest à mouture fine.

J’arrive à la cuisine alors que mon père se tient devant le four en train de remplir consciencieusement le filtre. Toujours avec cette étincelle d’enfant dans les yeux, il se tourne vers moi en disant :

Papa : Je dois remplir au complet?

Moi (pas tant réveillée) : Ben… je pense que oui.

Papa (qui ajoute encore plus de café) : O.K.!

Moi : Là je pense que tu vas trop en mettre.

Papa : Oh! Pardon.

Moi : T’as mis de l’eau dans le récipient du fond.

Papa : Oui!!!

Moi : O.K. … T’as enlevé l’étiquette sous la cafetière avant qu’on mette le tout sur le feu?

Papa (l’air de dire, « tu me prends pour qui? ») : Bien sûr! Je l’ai toute nettoyée aussi quand j’attendais que tu te lève.

Moi (un peu dépassée) : Ah… d’accord.

Papa (mettant la cafetière sur le feu) : Alors on doit mettre à feu élevé? On sait comment quand c’est prêt? Est-ce que la poignée va devenir brûlante?

Moi : Ben je sais pas hein… C’est la première fois que je l’utilise moi aussi. Mais feu élevé oui je pense et sinon la poignée est en silicone donc…

Papa (visiblement satisfait) : Ahhhh… ça fait de la p’tite fumée. Huuumm, j’ai hâte d’y goûter. On sait comment quand c’est prêt?

Moi : J’sais pas.

Papa (en frottant dans ses mains) : Quand ça fait plus de fumée j’imagine, quand ça ne boue plus.

Quelques minutes plus tard, alors que mon père est toujours en train de sautiller devant le four…

Papa : Ahhh je pense que c’est prêt!

Sur ces paroles il court chercher 2 petite tasses à café espresso que je lui avais données à un Noël précédant, mon père ayant toujours rêvé d’avoir une machine à café italienne (mais celle avec un mousseur à lait et tout là) sans jamais finalement s’en acheter une parce que ma mère lui disait tout le temps qu’il n’y avait pas de place sur le comptoir (ce qui est vrai, mais un peu triste et pathétique.)

Je l’ai regardé verser le liquide bouillant dans les tasses.

Je l’ai observé pendant qu’il prenait sa première gorgée.

Papa : Huuumm. C’est pas pire corsé. Ouais, ouais.

Il a bu sa première tasse et s’en est versée une deuxième.

Je me suis promis de lui ramener la cafetière une autre fin de semaine.

Parfois c'est si simple de faire plaisir à mon père.

2007/05/23

Think I care about you too

J'ai passé une partie de ma journée à me dire que tu m'appellerais certainement pour ma fête.

L'autre à me convaincre que tu ne m'appellerais pas.

J'ai mis les pieds dans mon appartement à 20h30, après une escapade nachos-daiquiri aux fraises-gâteau monstreux-cadeau d'anniversaire cool avec V.

J'ai fait semblant d'ignorer le téléphone, quoi, une minute. Puis je me suis ruée dessus pour vérifier l'afficheur: pas d'appel, pas de message sur la boîte vocale.

J'ai quand même voulu écouter la tonalité, juste pour voir si elle m'indiquerait que j'avais un message, juste pour m'assurer que mon afficheur n'était pas en panne.

Non. T'as pas téléphoné.

Je le savais, pourtant. Il y avait mon numéro dans mon nom MSN l'autre fois mais je suis certaine que t'as pas noté. Tu pourrais téléphoner à mon ancienne coloc féminine (Rysette), que tu connais bien, pour avoir mon nouveau numéro, mais peut-être qu'elle-même l'a pas noté... Alors tu pourrais téléphoner à V., elle le sait bien mon numéro elle, mais tu la connais pas vraiment. Tu connais pas son numéro en tous les cas.

Pourtant quand tu m'as dit lundi: "Bonne semaine beauté, je crois pas qu'on va pouvoir se parler cette semaine sur MSN parce que là où je déménage y'aura pas de connexion" et que je t'ai répondu "Bien tu m'appelleras si t'as envie de jaser!" t'as rien dit.

Tu m'as envoyé un sourire et deux bisous en "X" (les premiers depuis le mois qu'on se connaît!) Pas d'allusion au fait que t'avais ou pas mon numéro. Puis je me suis dit en fermant l'ordinateur "Il ne m'appellera pas".

Mais sur le coup, ça me faisait pas tant quelque chose. Un peu comme samedi soir dernier sur la terrasse de ce bar montréalais où entourée de mes gens je t'ai demandé dans l'oreille "Pourquoi je t'intéresse?" et que dans l'immédiat t'as pas su quoi répondre. Là je m'en foutais, parce que j'étais bien avec des gens qui m'aiment, parce qu'il était tard et qu'il faisait encore chaud, parce que j'avais bu un peu, mais surtout parce que y'avait ta main qui glissait sur le haut de mon dos et dans mon cou.

Non, sur le coup je pensais à notre soirée en tête-à-tête de dimanche soir à lundi. De cette soirée qui a été possible parce que t'as décidé de descendre de la grande ville avec moi, jusque chez moi, juste pour moi.

Je pensais au fait que dans la soirée t'as ramené sur le tapis cette histoire de "pourquoi je t'intéresse?" et que tu m'as répondu, cette fois, "because I care about you".

Je pensais à ce fou rire à cause d'une pub ridicule qui annonçait "tant de tentes montées" à la télévision. À toi qui me réveille doucement parce que je me suis endormie pendant le film qu'on avait loué. À moi quand est arrivée l'heure de ton départ et que j'ai commencé à me dire que je voulais plus que tu partes.

Lundi soir sur MSN je pensais à tout ça et je me disais que quatre jours c'était pas si long, que de toutes façons j'étais pas amoureuse et, surtout, que je m'étais pas tant attachée.

Lundi soir sur MSN je me suis dit que tu m'appellerais pas et que c'était O.K.

Ce soir t'as pas téléphoné. Ce soir t'es pas là.

Mais j'essaie d'être zen et de me dire que c'est pas si grave.

Je me dis que je vais continuer à me la jouer indépendante... mais euh, on va se revoir bientôt hein?




*** Update du lendemain ***

Bon, finalement, y'avait un message de toi aujourd'hui sur ma boîte vocale...

T'as noté mon numéro.

Je suppose qu'il faudrait que j'arrête de douter un peu.

Une rétrospective et des souhaits divers

Il m’arrive parfois, mais pas trop souvent quand même, de penser à cette dernière année de ma vie qui arrive à terme aujourd’hui.

L’année de mes 21 ans se termine heureusement mieux qu’elle a commencé. Bon j’ai toujours cette bronchite incroyable qui vient et repart comme bon lui semble depuis 1 an, mais quand je pense à tout ce par quoi je suis passée durant cette dernière année, je ne peux m’empêcher de sourire.

J’ai survécu.

Seul regret, on m’avait dit des millions de fois, « tu vas voir, après la dépression tu vas te sentir plus forte, tellement plus forte. »

Je ne me sens pas tout à fait plus forte, du moins, pas encore. Certes, j’ai l’impression d’avoir su développer des comportements et des outils à utiliser lors de crises qui me suivront toujours : une trousse de premiers soins pour mon petit cœur que je traînerais avec moi toute ma vie. J’en suis contente, n’allez pas croire le contraire, mais je ne peux m’empêcher de me dire que, justement, cette trousse je vais devoir la trimballer partout avec moi toute mon existence durant.

Je suis quelqu’un d’impatiente dans ses relations interpersonnelles, d’exigeante envers elle-même et envers les autres. J’ai appris à en laisser passer, mais ce sentiment d’urgence qui me poussaient autrefois à agir reste quand même un peu, il fait partie de moi, il ne me quittera jamais ce sentiment.

Peut-être est-ce ce sentiment qui me pousse à me questionner sur la précarité de mon bien-être? Peut-être que je m’inquiète pour rien, parce que les choses vont bien pour moi depuis maintenant près d’un mois, parce que mon karma semble avoir tourné et que le vent me pousse sur le bon chemin depuis un petit bout de temps.

Peu importe, en bout de ligne, ces quelques inquiétudes qui demeurent suffisent seulement à me faire sentir vivante. Rien de bien alarmant.

Oui, les choses ont bien changées. Tellement que je n’arrive plus trop à me souvenir pourquoi ma vie a basculée à la fin de l’été dernier, pourquoi il y a eu ce moi qui a vraiment voulu disparaître.

Aujourd’hui je commence une nouvelle année, une nouvelle ère, peut-être. J’ose rêver un peu, mais trop, quand même. Je me dis simplement que 22 ans, c’est un pas de plus dans la vingtaine, ce sont les 8 derniers mois de ma vie d’étudiante, ce sont ces ami(e)s que je souhaite voir et avec qui je veux passer des bons moments, c’est ma famille qui était et reste importante pour moi, c’est des choses à découvrir et à apprendre, encore.

On n’a jamais fini de se chercher, je le sais bien. Mais si la vie pouvait me donner juste une mini pause de ce côté, j’voudrais bien m’amuser un peu et retrouver un brin d’insouciance (j’y travaille et ça commence à faire ses preuves).

Oh printemps, doux printemps, pour ma fête laisses-moi redevenir une enfant, juste pour une dernière fois avant l’année de mes 23 ans… Après, je te le jure, je serais prête à devenir une adulte (ou peut-être pas, hihi).

:-)

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J'en profite pour souhaiter, encore, un joyeux anniversaire à ma maman qui était fêtée, pour sa part, hier (oui, oui! j'ai fait souffrir ma mère durant toute la journée de sa fête il y a 22 ans et puis depuis ce temps elle a plus jamais eu un gâteau d'anniversaire pour elle toute seule!)

2007/05/17

Incharité chrétienne

Bien voilà, c'est fait.

Je peux biffer sur ma liste des "Choses à faire avant de mourir" le point: me faire envoyer promener au téléphone par deux Soeurs de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus.

Alors que je ne cherchais qu'à recueillir leurs témoignages pour les besoins du dossier historique que je suis en train de faire pour mon stage, la première bonne Soeur m'a clairement fait comprendre qu'à son âge (88 ans), elle se rappelait de presque rien et qu'elle n'était pas intéressée à me rencontrer.

Elle me réfère ensuite à une collègue qui a sensiblement le même discours, mais qui, alors que je lui demande si elle pourrait à son tour me référer à une collègue qui serait intéressée à participer au projet, croit bon de me réprimander d'un air un peu hargneux en me disant:

"Non mais là! Nous sommes vieilles et nous avons presques toutes des problèmes de mémoire et puis la grande majorité d'entre nous sommes déjà rendues en terre de repos éternel, si vous voyez ce que je veux dire..."

Bon, comme si c'était pas assez de me répondre de façon expéditive, faut qu'elle me précise que plus de la moitié de ses amies sont mortes. Suis-je censée me sentir mal et attristée parce que le temps fait simplement son oeuvre?

Elle aurait ajouté un "laissez-nous donc tranquilles" bien senti que j'aurais pas été surprise.

N'empêche que j'ai pas pu m'empêcher de sourire. À partir de quand on est assez vieux pour devenir aigri?

Pas dans ta palette chromatique

Conversation déco sur l'heure du dîner avec les collègues du bureau:

Jeune collègue no.1: Ma belle-mère avait repeint la chambre en bleu aqua pâlot. C’était laid, mais laid…

Moi: Ah oui, je vous quelle couleur. C’était comme ça dans ma chambre de résidence.

Jeune collègue no. 1: Des fois je me demande qui choisit des couleurs aussi laides. Probablement des ingénieurs…

J’ai pas pu m’empêcher, j’ai trouvé ça savoureux.

"Les génies mènent le monde" qu'elle dit leur petite rengaine?

In your face Messieurs qui prétendez pouvoir contrôler le monde.

2007/05/16

À s'en casser les deux jambes

J'ai revu le mignon orthopédiste à la cafétéria tout à l'heure.

De plus près.

Il était encore plus beau que de loin.

Je songe à commencer la pratique du BMX (ou simplement à dévaler des pentes abruptes qui finissent sur une courbe bien serrée en roller blade, j'ai déjà de l'expérience là-dedans...!) afin de me casser un membre quelconque et ainsi rencontrer cet être mytique aux yeux bleus.

(Et puis c'est même pas mon idée... c'est celle de la secrétaire de direction de mon service!)

2007/05/15

Entre deux plateaux et une assiette de pâté chinois

Depuis la semaine dernière, j’ai commencé un nouveau stage. Après le merveilleux monde des communications municipales, j’attaque celui des communications dans un centre hospitalier.

Bref voilà. Après ma première semaine qui s’est sommes toute bien déroulée, j’arrive enfin à me rendre à la cafétéria seule (les hôpitaux sont certainement les plus complexes labyrinthes qui existent encore au Québec) et à me promener dans les corridors sans me sentir trop intruse.

Mais là n’est pas le but de mon billet d’aujourd’hui. Je voulais seulement vous mettre en contexte.

Qui dit centre hospitalier, dit (oui, vous êtes perspicaces) bien entendu, malades, mais également médecins. Et pas de chicane dans ma cabane, par médecin, je sous-entends toute la gamme dérivée de profession médicinales diverses ou ayant pour but de soigner et/ou d’aider des gens. Bon, pour être politically correct, je vais dire un terme de fonctionnaire tel que « corps professionnel à fonction soignante ».

Alors donc, nous disions que le « corps professionnel à fonction soignante » travaille dans le centre hospitalier, comme moi, et que le midi les gens du « corps professionnel à fonction soignante » vont dîner à la cafétéria, comme moi.

J’ai donc la chance de croiser de jeune et sexy professionnels à fonctions soignantes diverses à tous les midis. Yeah!

Après être restée toute excitée d’avoir croisé mon premier beau médecin la semaine dernière, voilà que l’heure du dîner qui vient de passer ne m’a pas laissé en reste alors que je me suis évertuée à faire du eye contact avec un orthopédiste plutôt mignon. J’étais assise avec les dames de mon service, mais il y avait personne en avant de moi. Même chose pour lui. Nous étions donc face à face, mais à une table de distance.

Il m’a même sourit.

Tout ça m’a fait rire.

2007/05/11

Pop bonbon

Quand une chanson pop-rose bonbon te parle, est-ce que c'est signe que ta vie est plate?


(There's gotta be) More to life -- Stacie Orrico

I've got it all, but I feel so deprived
I go up, I come down and I'm emptier inside
Tell me what is this thing that I feel like I'm missing
And why can't I let it go

There's gotta be more to life...
Than chasing down every temporary high to satisfy me
Cause the more that I'm...
Trippin' out thinkin' there must be more to life
Well it's life, but I'm sure... There's gotta be more

(Than wanting more)

I've got the time and I'm wasting it slowly
Here in this moment I'm half-way out the door
Onto the next thing, I'm searching for something that's missing

There's gotta be more to life...
Than chasing down every temporary high to satisfy me
Cause the more that I'm...
Trippin' out thinkin' there must be more to life
Well it's life, but I'm sure... There's gotta be more

I'm wanting more

I'm always waiting on something other than this
Why am I feelin' like there's something I missed....
Always... Always...

There's gotta be more to life...
Than chasing down every temporary high to satisfy me
Cause the more that I'm...
Trippin' out thinkin' there must be more to life
Well it's life, but I'm sure... There's gotta be more

More to life
There's gotta be more to life (more to life)
There's gotta be more to life (more)
More to my life

2007/05/03

L'équation fatale

Une période de transition. Encore.

Je quitte un appartement à 2 colocataires pour habiter un logement à moi toute seule.

La session qui se termine, le dernier stage coopératif qui commence.

Une période de transition. Encore.

L'équation est simple: déménagement = changements d'habitudes = insécurité = angoisse.

Mais je ne peux plus me fier à personne d'autre qu'à moi-même malgré le fait que je voudrais qu'il en soit autrement.

Je dois gérer tout ça, toute seule.

Il le faut.

Je vois pas pourquoi j'en serais pas capable...

Je croise les doigts, je ferme les yeux, je touche du bois.